Chasse aux clandestins Contrairement aux autres agglomérations Aïn Beida, Aïn M'lila, à Oum El Bouaghi le transport urbain ne manque pas. Pis, il est enregistré une prolifération remarquable des fraudeurs (taxis clandestins) squattant avenues, cités, rues… Cette situation engendre parfois des altercations avec les riverains gênés par les manœuvres des fraudeurs avec les risques sur la vie des citoyens. Alors que les transporteurs (taxis services) payent les taxes, impôts, droits de stationnement… ils n'arrivent cependant pas à joindre les deux bouts. Selon eux, les clandestins dont la rotation est plus que rentable sont considérés par les premiers comme une menace pour leur gagne-pain. Ils sont passés à l'action (les taxieurs) en interpellant les services du transport. Ces derniers ont saisi les services de la voie publique de la sûreté de wilaya et une véritable chasse aux clandestins a été organisée. Campagne ou opération d'assainissement ? On le saura certainement ! K. M. 47 suspensions de domiciliation bancaire Selon la direction du commerce de la wilaya d'Oum El Bouaghi, des mesures dissuasives ont, durant le premier semestre de l'année en cours, été prises à l'encontre d'importateurs non localisés, détenteurs de registres du commerce et sans local d'exercice. Un phénomène, assure-t-on, très fréquent à Aïn Fakroun. Il s'agit de 74 suspensions de domiciliation bancaire avec suspension au niveau des frontières. L'opération a touché 44 cas à Aïn Fakroun et 22 à Aïn M'lila, le reste est réparti sur Aïn Béida, Aïn Kercha et Oum El Bouaghi. Depuis le mois de mai dernier, 18 nouvelles propositions pour approbation ont été faites à l'administration centrale. Les mesures sont prises dans le cadre du dispositif des brigades mixtes (impôts, commerce, douanes). Cette suspension est valable pour une durée indéterminée, la levée ne se fera qu'après la régularisation définitive par le titulaire de sa situation fiscale, de l'identification et la localisation du local. L'opération est toujours en cours, l'objectif étant la transparence dans la pratique commerciale. Il est à noter que la suspension est prononcée par le gouverneur de la Banque d'Algérie. Outre les poursuites judiciaires, une copie du PV dressé est transmise aux services des impôts pour redressements fiscaux. Depuis le début de l'année courante, 55 interventions ont été opérées par les brigades mixtes au niveau des importateurs, sanctionnées par la rédaction de 39 PV. Le montant du défaut de facturation s'élève à plus de 28 milliards de centimes, ajoute notre source. La wilaya d'Oum El Bouaghi, rappelons-le, compte 1 475 importateurs, dont 65% implantés au niveau de Aïn Fakroun. B. Nacer