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Passeport biométrique
Opération “com" des consulats d'Algérie en France
Publié dans Liberté le 10 - 02 - 2013

Internet, affichage massif et dialogue direct avec les visiteurs : les consulats d'Algérie en France s'emploient à faciliter la transition vers l'usage du passeport biométrique délivré pour la première fois le 16 janvier, mais le message passe parfois difficilement en raison de pratiques ancrées.
Et d'un public héritier d'une culture orale qui l'empêche de lire sur les murs ou sur le Web. Avec le lancement du nouveau document du voyage imposé par la réglementation internationale, le consulat a décidé aussi de généraliser les inscriptions à l'état civil algérien qui se révèlent ne pas être une pratique systématique. De quoi s'agit-il ? Les Algériens nés en France sont inscrits dans les mairies françaises. En revanche, ils n'ont pas pris l'habitude de s'inscrire sur l'état civil algérien, se contentant seulement de solliciter le passeport qui leur était délivré sans cette condition. Cette mesure, devenue obligatoire, suscite de l'étonnement et se traduit par des temps d'attente malgré quatre agents dédiés spécialement à cette tâche.
À cause de cet héritage, le flux risque de se tendre au fur et à mesure que l'on se rapproche du délai de 2015. Mais il va se fluidifier naturellement à partir de cette date. D'ci là, environ 230 000 passeports doivent être délivrés à Paris et 100 000 à Nanterre. Un numéro spécial a été créé pour la prise des rendez-vous qui ne doit pas être sollicité avant la constitution du dossier complet. Pour l'instant, seuls une vingtaine d'appels par jour parviennent à Paris. La délivrance du passeport biométrique semble aussi bousculer quelques conservatismes bien enracinés. Désormais, il n'est plus possible de le faire déposer, voire signer par un proche puisqu'il faut relever les empreintes digitales. “Nous ne voyageons que vers l'Algérie", se défendent quelques ressortissants ignorant tout des règles de l'OAcI. Pour l'obtention de l'acte de naissance sécurisé 12S, une adresse Internet dédiée a été mise en place (http://demande12S.interieur.gov.dz) afin d'acheminer les demandes jusqu'à la mairie de naissance. À condition que le formulaire soit bien rempli, le délai de réponse varie en fonction du degré d'informatisation des APC et de leurs capacités à se servir de l'Internet. Le document est ensuite transmis au consulat qui informe le demandeur par courriel ou par téléphone. Il est remis en échange d'une signature. Pour autant, les demandeurs ne se pressent pas toujours. Des 12S arrivés au consulat depuis des mois y sont stockés faute d'avoir été récupérés. En discutant avec des usagers en attente devant les guichets, le consul général à Paris, Rachid Ouali, a été interrogé sur la question de la langue arabe par ceux qui sont nés en France. Nombre d'entre eux ne sont même pas en mesure de déchiffrer le moindre mot et pour autant, ils doivent transcrire leur nom dans cette langue en veillant au risque de faute. Ils souhaiteraient une aide apparemment difficile à obtenir. “Quand ils existent, on vérifie dans les dossiers des ascendants", explique le consul à Nanterre, Abdelkader Dehendi, qui visite aussi les guichets allant jusqu'à animer des “conférences" dans la salle d'attente. “Il y a des noms qui ne posent pas de problème, mais ce n'est pas toujours le cas", relève encore M. Dehendi en citant les exemples de noms transcrits selon une prononciation orientale (Réza au lieu de Rédha).
A. O.


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