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Divergences sur l'envoi de Casques bleus au Mali
Premiers couacs entre Paris et Bamako
Publié dans Liberté le 16 - 02 - 2013

Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait parvenir dans un délai de deux à trois semaines à un accord sur le déploiement d'environ 6 000 Casques bleus au Mali. L'annonce a été faite par le secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix. Le déploiement d'une force de maintien de la paix onusienne nécessite une résolution du Conseil de sécurité mais aussi l'accord des autorités maliennes. Or, ces dernières se sont montrées réticentes jusqu'à présent, de crainte qu'un tel déploiement n'entérine une partition de fait du Mali, à l'image du Soudan. “Il s'agit simplement de convaincre les Maliens qu'une force de maintien de la paix de l'ONU est la meilleure solution et que la situation au Soudan était très différente de celle du Mali", assure Hervé Ladsous, l'adjoint de Ban Ki-moon. La crainte malienne est, de l'avis de tous les experts, fondée : le déploiement de Casques bleus gèle ipso facto la situation sur le terrain et entérine souvent des partitions de fait. Le cas soudanais n'est pas unique.
À Chypre, les Casques bleus montent la garde depuis 1964 face à la partie de l'île occupée par les Turcs. Au Liban, la Finul est présente depuis 1978. Au Congo, les Casques bleus assistent les bras croisés aux guerres civiles depuis 1999, ne pouvant même pas protéger les femmes et les enfants, les premières systématiquement violées et les seconds enrôlés de force au sein des multiples milices en activité dans le pays pour le compte de multinationales qui pillent ce pays le plus riche du continent. Plus proche de nous, au Sahara Occidental, la force d'interposition onusienne n'a pas mis un terme aux exactions et à l'appétit colonialiste marocain. L'ONU raconte que la présence de ses Casques bleus dissuade les belligérants de s'affronter! Ce n'est jamais évident sur le terrain, le Congo-Kinshasa assène cette évidence au quotidien.
Dans le cas malien, un vrai chaudron international, l'interrogation sur le bénéfice d'un tel déploiement coule de source. Il faut confronter ses effets positifs aux conséquences négatives. L'aspect gagnant : le financement sera assuré par l'ONU qui, à la différence de la Cédéao qui déploie des troupes dans le cadre de la Misma (la mission ouest-africaine au Mali), remboursera les frais engagés par les pays contributeurs, la relève des troupes de ces derniers sera assurée et avec le mandat donné par le Conseil de sécurité, la légitimité des troupes ne sera plus controversée, discutable, alors que des pays continuent d'accuser la France de visées néocolonialistes. Et François Hollande pourra mettre fin à son “Serval" dont le coût pèse sur les finances françaises mal au point. En outre, des voix s'élèvent à Paris sur le risque probable d'un ensablement dans le Nord-Mali.
D. B.


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