L'affaire du viol collectif de deux jeunes femmes migrantes âgées respectivement de 23 et 26 ans, dans la nuit de jeudi au quartier Coca d'Oran, vient de connaître un nouveau rebondissement avec l'arrestation d'un troisième suspect, deux autres présumés coupables ayant déjà été interpellés dès vendredi après-midi et confrontés aux victimes. Le troisième homme, H., 23 ans, activement recherché par la brigade de gendarmerie de Yaghmoracen, avait pris la fuite le soir même, au moment où des voisins étaient intervenus pour libérer la deuxième migrante qui était retenue par ses agresseurs. Sa compatriote avait pu prendre la fuite, toute nue, et donner l'alerte en cherchant des secours auprès d'une famille algérienne qui l'avait recueillie à cet instant. Son arrestation au quartier Coca vers 21h, samedi soir, fait suite à une opération de la gendarmerie appuyée par une section d'intervention au sein dudit quartier, appelée pour une agression à l'arme perpétrée contre un migrant de nationalité camerounaise. Ce dernier, voisin des deux migrantes, a été frappé de deux coups de couteau dont l'un très sérieusement à l'abdomen ayant nécessité son évacuation en urgence à l'hôpital d'Oran. En intervenant et en arrêtant l'auteur de l'agression et des coups de couteau, les enquêteurs de la gendarmerie ont découvert que ce dernier était le 3e suspect recherché dans l'affaire du viol collectif. Alors que la présentation des deux victimes devant un procureur devait se tenir hier matin, les deux migrantes ont été amenées à la brigade de Yaghmoracen pour reconnaître éventuellement le troisième homme arrêté. Les investigations se poursuivent pour retrouver un quatrième suspect en fuite qui serait l'occupant du haouch où a eu lieu le viol et étant désigné, par les victimes, comme étant l'un de ceux ayant participé à ce crime particulièrement odieux. À l'heure où nous mettons sous presse, la gendarmerie poursuivait ses investigations et l'audition des 3 auteurs présumés du viol, en attendant leur présentation générale devant un procureur. D. L