Après la Laddh et le Snapap, c'est au tour de l'Observatoire des violences faites aux femmes (Ovif) de dénoncer le viol dont ont été victimes, le 14 février dernier, deux femmes migrantes, dans le quartier Coca, à Oran. Dans un communiqué transmis hier à la rédaction, les membres de l'Ovif interpellent les plus hautes autorités du pays pour que les victimes soient réhabilitées “dans leur droit à la protection par tous les services de sécurité confondus". Pour l'observatoire, il est du devoir de l'Etat d'assurer “la sécurité des migrantes africaines qui se trouvent sur le sol algérien" et de s'assurer que de pareils comportements ne se reproduisent plus. L'Ovif demande “expressément" au ministère de l'Intérieur d'enquêter “sur l'attitude des gendarmes qui ont refusé de faire leur travail (...), ainsi que sur les circonstances qui ont permis ce manquement". Il est également attendu du ministère de la Justice de se saisir de l'affaire des deux migrantes pour que justice soit faite. H. A.