Ce jeudi soir, deux migrantes subsahariennes ont �t� victimes d�un viol collectif, qui a eu lieu dans le quartier d�favoris� de Coca. Ils seraient au nombre de quatre jeunes � avoir violent� et viol� ces jeunes migrantes �g�es de 23 et 26 ans. La sc�ne d�crite par les victimes et m�me par des t�moins est terrifiante, lorsqu�on apprend que l�une des jeunes femmes a pu fuir toute nue, errant en larmes dans la rue. Une famille alg�rienne habitant ledit quartier lui est venue en aide et lui a donn� des v�tements pour se couvrir. La suite de l�affaire �tait, en ce vendredi matin, tr�s confuse, puisque l�information avait circul� laissant entendre que la brigade de gendarmerie de Yaghmoracen avait refus� d�enregistrer la plainte de l�une des victimes qui s��tait pr�sent�e tard dans la nuit de jeudi. Alert�s, des membres de la Ligue alg�rienne des droits de l�homme LADDH) se sont rendus vendredi apr�s-midi accompagn�s des deux victimes au niveau de la brigade. Sur place, il leur sera expliqu� qu�il y a eu un probl�me de communication et qu�en aucun cas il ne leur a �t� refus� l�enregistrement de la plainte. Une situation qui a d�ailleurs amen� le chef de la compagnie de gendarmerie de l�USTO � se d�placer � la brigade en question pour suivre en personne cette affaire. D�s lors, les choses ont vite �volu� et la plainte des deux femmes prise en charge. Des actions ont �t� men�es permettant m�me d�arr�ter deux des quatre pr�sum�s accus�s, �g�s de 18 et 20 ans. Arr�t�es il y a de cela une semaine, dans le cadre d�une rafle cyclique op�r�e par la police dans ce quartier o� il y a une forte pr�sence de subsahariens, apr�s une semaine pass�e en prison, les deux subsahariennes ont �t� lib�r�es ce jeudi. C�est en voulant regagner la pi�ce o� elles logent qu�elles ont �t� prises � partie par un groupe de jeunes voyous qui les ont menac�es avec des armes blanches, puis emmen�es dans une maison dans le m�me quartier et viol�es. Vers minuit, l�une d�elles a pu s��chapper toute nue. Elle a �t� recueillie par une famille alg�rienne qui lui a offert des habits. Ameutant le quartier avec ses cris, elle a pu lib�rer son amie, avec notamment l�aide de deux habitants du quartier. Les deux jeunes femmes sont sous le choc et peinent � d�crire les sc�nes d�horreur qu�elles ont subies, l�humiliation, la douleur et la frustration d��tre prises � partie de nouveau suite � ce d�p�t de plainte, puisqu�elles risquent des repr�sailles au niveau de ce quartier, o� elles ne peuvent plus s�journer. Un quartier connu pour abriter des personnes d�favoris�es, laissant place � la violence. Un lieu o� doivent � pr�sent cohabiter des familles alg�riennes avec un nombre de plus en plus croissant de refugi�s subsahariens qui, au vu de la situation aux fronti�res subsahariennes avec l�Alg�rie, ne peuvent, pour une question humanitaire, �tre expuls�s par les autorit�s alg�riennes. Pour l�heure, l�enqu�te suit son cours, et des tests ADN devront �tre r�alis�s. Pour sa part, la LADDH d�Oran esp�re que le fait que les deux victimes soient des migrantes, ne soit pas consid�r� comme une circonstance att�nuante. Ce que r�fute formellement la brigade de gendarmerie qui d�clare accomplir son travail et mener ses enqu�tes en toute impartialit� pour tout citoyen quelle que soit son origine. Amel Bentolba Le Snapap et la Laddh inaugurent un nouveau local D�sormais, la Ligue Alg�rienne des droits de l�Homme (LADDH) et le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) ont un nouveau bureau � Oran. Il se situe en plein centre-ville, au 53 rue Larbi Ben M�hidi. Une c�r�monie inaugurale a �t� organis�e, mercredi dernier, o� ont pris part des militants syndicaux, de simples sympathisants, ainsi que des repr�sentants du mouvement associatif et de formation politique. Lors de son allocution d�ouverture, Kaddour Chouicha, repr�sentant de la Ligue alg�rienne des droits de l�Homme � Oran, a baptis� ce nouveau bureau, commun � la Laddh et au Snapap �La maison des libert�s�. Il est aussi revenu sur les nombreuses difficult�s qu�ont d� traverser les militants des droits de l�Homme � Oran. Quant au repr�sentant du Snapap, Salim Mechri, il a d�clar� pour sa part, que le combat pour le droit syndical fait partie int�grante du combat pour les droits de l�homme, et que les deux �taient tout aussi �l�mentaires pour l��dification d�un Etat de droit. A. B. EN RAISON DU NON-PAIEMENT DE LEUR D� Les boulangers menacent de ne plus approvisionner les cantines scolaires � Tiaret Les boulangers charg�s d�approvisionner les cantines scolaires � Tiaret sont mont�s au cr�neau au mois de septembre dernier. C�est du moins ce qui est clairement mentionn� dans une lettre sign�e des mains du coordinateur de cette corporation relevant de l�Union g�n�rale des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA). Adress�e principalement au directeur de l��ducation et au maire, cette correspondance fait ressortir la tourmente dans laquelle se trouvent les boulangers de Tiaret contraints � rester dans l�expectative depuis pr�s de sept mois en raison, dira Meslem Kada, repr�sentant local de cette corporation, de �l�absence de coordination entre la Direction de l��ducation et les services de l�APC�. �Ces deux institutions se rejettent mutuellement la balle et d�gagent leurs responsabilit�s quant � la prise en charge de ce probl�me qui perdure depuis des mois�, a-t-il tenu � pr�ciser. Ce dernier, m�me s�il a �t� re�u par les deux parties, aucune solution en revanche ne semble se profiler � l�horizon, ce qui n�a pas �t� sans amplifier l�inqui�tude des boulangers �prouvant eux-m�mes des difficult�s � payer leurs fournisseurs en farine de par l�indisponibilit� de ce produit � l��chelle locale du fait de la fermeture des minoteries de la wilaya obligeant les boulangers � s�approvisionner � partir des wilayas de M�d�a, de Mostaganem et m�me de B�ja�a. Estim�s � 70 millions de centimes par trimestre � raison de la prise en charge de douze cantines scolaires seulement, ces dus engendrent vraisemblablement un pr�judice n�faste aux boulangers qui ne savent toujours pas � quel saint se vouer, face � la sourde oreille des uns et des autres. Une situation qui risquerait de conna�tre une tournure grave d�autant que les fournisseurs de pains menacent de recourir tout bonnement au boycott de ces cantines, une attitude dont les grands perdants ne seront autres que les �coliers. Alors y aura-t-il un d�nouement � cet imbroglio ? Affaire � suivre. Mourad Benameur MOSTAGANEM Un plan de qualit� de la formation industrielle pour les entreprises Une journ�e durant, le 12 f�vrier dernier, le CFPA Bencha� de Mostaganem a �t� le th��tre d�un rendez-vous important des responsables du secteur de la formation professionnelle, des directeurs des �coles priv�es et des chefs d�entreprises des secteurs �conomiques publics et priv�s. Ces derniers ont d�battu des nouvelles dispositions qu�offre la formation professionnelle dans les fili�res industrielles. Plus qu�un rendez-vous de constatation d�une situation donn�e, cette journ�e d��tude, la premi�re du genre, se voulait la lecture de ce qui se fera de meilleur et surtout d�offrir un cadre nouveau pour le travailleur qui devra se contenter d�une formation de qualit�. Dans le cadre du lancement de ce plan d�action 2013/2014, le Fonds national du d�veloppement de la formation continue et de l�apprentissage lance une campagne de sensibilisation dans les fili�res industrielles, pour les besoins en formation continue des travailleurs, cadres et gestionnaires du secteur �conomique public et priv�. Cette action de formation vise la mise � niveau des entreprises dont l�objectif principal est d�am�liorer leurs performances. Un projet de convention sign� entre le minist�re de la Formation professionnelle et le minist�re de l�Industrie et de la PME et de la Promotion de l�investissement est inscrit pour les ann�es 2013/2014 pour la formation de 200 000 artisans, ma�tres assistants dans le domaine du management et de la p�dagogie industrielle dont l�objectif est la mise en place d�un partenariat pour promouvoir la formation et l�enseignement professionnels dans les fili�res industrielles. Un riche d�bat en enseignement surtout concernant la mise en place de ce projet et tenant compte des sp�cifit�s du monde du travail, mais surtout dans les nouvelles donnes en application dans les pays d�velopp�s a marqu� ce rendez-vous. Il a �t� �galement question de lancer des centres de formation d�excellence aux m�tiers de l�industrie. Dans ce cadre, 35 centres r�partis � travers tout le pays ont �t� retenus pour abriter ces formations dans les fili�res industrielles. A. B.
RELIZANE 2 500 cartouches de cigarettes saisies � Oued R�hiou La lutte contre la d�linquance, sous toutes ses formes, notamment le commerce illicite de cigarettes a repris de plus belle. En effet, les �l�ments de la police judiciaire de la S�ret� de da�ra d�Oued R�hiou, relevant de la S�ret� de wilaya de Relizane, ont, lors d�un barrage de routine dress� � l�entr�e ouest de la ville d�Oued R�hiou, saisi, en fin de semaine, pr�s de 2 500 cartouches de cigarettes de diff�rentes marques, destin�es � la vente ill�gale aupr�s des particuliers, a-t-on appris de la cellule de communication relevant de la S�ret� de wilaya de Relizane. Comme ils ont proc�d� � l�arrestation de deux personnes � bord d�une voiture. Ces derni�res se servaient de leur domicile pour vendre des cigarettes. Cette op�ration de lutte se poursuit toujours, a-t-on appris. Par ailleurs, ces deux malfrats seront pr�sent�s devant la juridiction comp�tente pour r�pondre du chef d�inculpation de trafic de cigarettes, ajoute-t-on.