Après les incidents survenus mercredi dernier, marqués par l'incendie de la direction des œuvres universitaires (DOU) et des administrations des résidences, les travailleurs ont décidé de réagir, du moins ceux affiliés à la centrale syndicale UGTA. Ils ont entamé hier un mouvement de grève de quatre jours. Tout en condamnant l'acte des étudiants en colère, le syndicat réclame plus de sécurité dans les résidences universitaires et une commission d'enquête d'Alger en vue de “situer les responsabilités" dans les derniers incidents. Ils n'ont voulu accuser personne : “A l'enquête de déterminer le rôle des uns et des autres". Visiblement, ils veulent être entendus, car ils ont certainement des choses à dire, pour peu qu'ils soient écoutés et protégés. Une chose est sûre, le climat au sein des résidences universitaires de Béjaïa est des plus tendus, il a été accentué par la grève enclenchée par le Snapap, avant que l'UGTA ne lui emboîte le pas, de peur d'être distancée par son rival qui n'arrête pas de progresser. La grève des travailleurs des œuvres universitaires n'est bien sûr pas sans conséquences sur la prise en charge des étudiants, qui ont fini par monter au créneau mercredi dernier. L. O