Deux enfants, âgés de 9 et 10 ans, ont été enlevés par deux inconnus, avant-hier vers 15 heures, à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, à Constantine. Les services de sécurité ont immédiatement déclenché les recherches après avoir été alertés par les parents. Ces derniers se sont présentés à la sûreté urbaine de la nouvelle ville Ali-Mendjeli et ont déposé une plainte pour enlèvement après avoir constaté que leurs enfants ne rentraient pas à la maison. Selon leurs propos, les enfants, dont l'un âgé de 9 ans, est inscrit en 3e année primaire à l'école Hamlaoui-Moussa et le second en 4e année primaire, jouaient comme à leur habitude, derrière un immeuble situé au niveau de l'unité de voisinage (UV18). Le témoignage des parents a été corroboré par celui des enfants qui jouaient avec les victimes et que nous avons également rencontrés hier. “Nous étions en train de jouer lorsqu'un homme âgé d'une trentaine d'années, grand et qui portait un sweet avec une capuche sur la tête, a demandé à B. H. et B. Z. de l'accompagner pour lui indiquer où se trouvait l'UV19", raconte l'un d'eux. Cependant, les premiers éléments de l'enquête laissent supposer que les enfants ont été enlevés par des hommes qu'ils connaissaient puisqu'aucun indice ne montre que ces derniers aient utilisé la force, indiquent nos sources. “B. H. et B. Z. ont accompagné le premier homme jusqu'à une voiture où les attendait un autre dont le signalement fait état qu'il s'agit d'un individu avec des cheveux longs et portant une boucle d'oreille", indiquent encore nos sources. Hier, l'opération de recherche déclenchée par les services de la Gendarmerie nationale, confortés par la brigade cynophile, se poursuivait toujours, nous ont déclaré les parents des deux petits garçons, toujours sous le choc et effondrés. Il faut dire que l'une des victimes, qui habite l'UV13, était venue passer le week-end chez sa grand- mère. Enfin, nous apprenons qu'une cinquantaine de personnes entre proches et amis de la famille des deux victimes se sont rendues, tard dans la nuit de samedi à dimanche, au cabinet du wali où ils ont manifesté leur courroux mais également leur lassitude devant l'insécurité qui sévit de plus en plus dans la nouvelle ville au point où les criminels, aujourd'hui, ne se limitent plus aux petits larcins mais passent à la vitesse supérieure, à savoir les enlèvements. I B