Sauf miracle, la 16e édition du Salon international de l'automobile d'Alger (SIAA-2013) devra connaître un changement quasi radical à celle de l'année précédente, marquée par des incidents et des faits à la limite de l'insolite. Levée de rideau, ce matin au Palais des expositions des Pins-Maritimes, sur la 16e édition du Salon international de l'automobile d'Alger (SIAA-2013). Une édition sur laquelle tous les regards sont braqués après une expérience, à savoir celle de 2012, émaillée d'incidents, d'agressions, de dépassements, de vols, de cacophonie dans la communication, de ventes abusives et de mainmise de clans de revendeurs qui ont sali la réputation d'une manifestation censée donner l'image, d'abord d'un salon et non d'une foire, mais aussi d'un pays. Organisée par la Safex et l'Association des concessionnaires algériens de l'automobile (AC2A), la 16e édition se déroulera du 19 au 29 mars et connaîtra, sans aucun doute, un rush extraordinaire. Surtout que l'évènement coïncide avec les vacances scolaires de printemps. Avec plus d'une quarantaine de représentations de firmes européennes, asiatiques et américaines, le public aura l'opportunité, pour la première fois, de découvrir plus de 30 nouveautés, toutes marques confondues. Des nouveautés qui touchent tous les segments, allant du A-Zéro jusqu'au Premium. On le sait bien, les concessionnaires ont mis le paquet, 15 jours avant l'évènement, sur des remises à rendre fous les prétendants au véhicule neuf en Algérie. Mais, entre remises et nouveautés, les connaisseurs ont déjà fait leur choix. À chacun selon sa bourse, évidemment. Il faut dire que les attentes de cette édition sont aussi multiples qu'on le croit. Même les médias étrangers s'y intéressent, croit-on savoir. D'ailleurs, durant la première journée, au moins dix conférences et soirées auront lieu dans les différents pavillons et stands, en présence d'une vingtaine de médias spécialisés dans l'automobile et les autres quotidiens. De grands espaces sont exclusivement réservés aux médias afin d'assurer une couverture en live de cet événement qui, par ailleurs, a gagné en maturité, que ce soit du côté de la Safex qui a mis de gros moyens, ou du côté des concessionnaires qui ont consenti des efforts supplémentaires pour développer l'image des marques qu'ils représentent en Algérie. Ainsi, l'organisation aura à faire et à défaire, au quotidien, pour que le scénario de mars 2012 ne soit pas réédité. Du coup, les expositions externes et vulgaires ont été supprimées, alors que les paiements en liquide sont formellement interdits. Dans ce sillage, les ventes seront exclusivement effectuées via des chèques authentifiés et certifiés par les banques contre des bons de commande “spécial Salon". D'une part, le client ne perd pas ses avantages (ristournes et délais de livraison), d'autre part, le concessionnaire aura à faire au client final, ce qui constitue une garantie contre les mauvaises surprises. Ces détails et bien d'autres contribueront, au final, à faire du Salon international de l'automobile d'Alger un événement de nouveautés, d'échanges d'expériences, de débats, de préoccupations sur le service après-vente, la lutte contre la contrefaçon, la qualité des véhicules introduits, l'homologation, sur la sécurité routière, le véhicule électrique ou hybride, la disponibilité, les équipements et les tarifs. De l'avis de tous, il y aura des nouveautés et des remises, certes. Des surprises, aussi. Levée de rideau, d'abord, plaintes ensuite, savez-vous que des véhicules commandés en mars 2012, ou juste après, dans le cadre de l'emploi des jeunes, ne sont pas encore livrés ? Sauf miracle... F B