La 2e édition de Mawaheb a eu lieu, samedi dernier à la salle Atlas. Cette nouvelle édition a été marquée tout d'abord par le public, venu plus nombreux que lors du premier spectacle, le 2 mars passé, et par son casting, plus étoffé et plus varié étant donné la disparité des participants. Initié par L'Office national de la culture et de l'information(ONCI), et à raison de deux scènes par mois, Mawaheb donne la possibilité aux jeunes talents, où qu'ils se trouvent en Algérie, de se produire sur les légendaires planches d'El Atlas de Bab-El-Oued. Le plateau artistique de chaque édition est réparti de la manière suivante : groupe, chanteuse, chanteur, rappeur, humoriste, slameur et talent en tout genre (freestyle, magie, break-dance, beat-box, etc.). Pour ce deuxième rendez-vous, les catégories étaient au nombre de sept, ainsi, sept styles, sept univers, sept familles étaient de la partie. Dans la famille des bluesmen, Khaled Mindek a été sollicité pour lancer les “hostilités". Armé de sa guitare, ce jeune pizzaïolo de Tlemcen a affronté les spectateurs seul au milieu de la scène, et n'a pas hésité à jouer la carte du crooner à la voix rauque pour les conquérir. Myriam Mehdi, digne héritière de la famille des jazzmen, a pris le relais avec ses musiciens (Jazz In Love). La jeune Bougiote a livré une performance dans la pure tradition des shows à l'américaine, notamment en reprenant le morceau “Stop" de Sam Brown qui n'a pas manqué de provoquer des cris d'hystérie dans le public. La touche d'originalité de ce spectacle a été assurée par Abdelhak de Tizi Ouzou. Surnommé Abdel Le Lion, ce jeune premier issu de la petite famille des beatboxer algériens a réussi de véritables prouesses vocales. Le spectacle s'est poursuivi avec le mélange de texte, de comédie et de musique servi par Slamthine dans la catégorie slam ; de l'humour avec Adel Sweezy qui, pour sa première scène, a préparé un potpourri des plusieurs de ses podcasts (vidéos humoristiques) qui ont déjà conquis plus de 130 000 fans sur Facebook. Puis Sido la Dose (Tipaza) a su, une fois encore, faire bouger la salle sur son flow au rythme de rimes assassines. De l'Atlas au Hoggar, il n'y a qu'une note ! En effet, la grande famille du Sud algérien a été représentée pas le groupe Tissilawen de Djanet qui a permis à cette deuxièmes édition de Mawaheb de se terminer en beauté avec un envoûtant voyage musical au royaume des Touareg. La prochaine édition de Mawaheb promet plus que son lot de surprises selon les organisateurs, rendez-vous le 6 avril prochain à la salle Altas dès 15h pour en avoir le cœur net. Z A