De par leur architecture, leur parfaite organisation et leur gestion conformes aux standards internationaux, les magasins Uno de Bouira, de Mostaganem et d'Aïn Defla deviennent ainsi le fer de lance de la grande distribution moderne en Algérie. Hormis un panneau signalétique annonçant ce vaste magasin après quelques centaines de mètres, rien n'indique l'existence d'un hypermarché ici dans cette ville cosmopolite et de transit qu'est Bouira. Cette partie du chef-lieu de la wilaya demeure un condensé engorgé de ruelles et de trottoirs, arpentés par des vagues interminables de piétons et de routes traversées par de longues chaînes de voitures et de camions. Au fur et à mesure que les minutes s'égrènent, la distance nous séparant du lieu de visite se rétrécit, un prodigieux édifice de couleur marron s'offre aux yeux. Il porte le nom de Uno Shopping Center. C'est le fameux supermarché dont s'enorgueillissent les citoyens de Bouira depuis plus de deux ans. L'hypermarché Uno, un auguste joyau orne le piémont des hautes cimes enneigées de Tikjda en ce premier jour de printemps. Cette gigantesque surface a eu l'honneur d'être désignée comme deuxième point de visite du programme de portes ouvertes qu'organise le groupe Cevital à l'attention des journalistes de la presse nationale. Elle aura également la lourde tâche de représenter — dignement devrait-elle — les autres magasins édifiés par la filiale Numidis, spécialisée dans la grande distribution. De par leur architecture, leur parfaite organisation et leur gestion conforme aux standards internationaux, les magasins Uno de Bouira, de Mostaganem et de Aïn Defla deviennent ainsi le fer de lance de la grande distribution moderne en Algérie. Le groupe Cevital, par le biais de sa filiale Numidis, vient d'exhumer le secteur de la grande distribution après qu'il eut été enterré des décennies durant dans notre pays. “Toi qui brilles de ton aspect extérieur quel est ton for intérieur", devrait dire tout curieux dont la curiosité n'est pas encore rassasiée. Une fois à l'intérieur de l'enceinte, un seul sentiment happe l'esprit de tout visiteur : le centre commercial Uno n'a absolument rien à envier aux enseignes mises en place dans différentes régions à travers le monde par les marques de renommée internationale. Dès que le seuil du portail franchi et les premiers pas effectués, l'ensemble des journalistes restent ébaubis par l'agencement idoine des rayons et l'hygiène qui y règne dans tous les coins et recoins du centre. Ce qui dénote de l'intransigeance de la direction qui veille au grain pour que le client soit accueilli dans de meilleures conditions. Ici, chez Uno, administration et employés font jaillir tous les jours que Dieu fait, leur longanimité et la mettent au profit de la clientèle. Une gestion moderne aux normes mondiales Ici, le client est réellement... roi ! Sans jeu de mots aucun. Car, Uno lui donne l'occasion de faire son shopping avec la certitude de remplir son couffin sans... vider sa poche ! Ils sont plus de 5 000 clients à fréquenter les lieux quotidiennement pour faire leurs achats. Pendant le mois de Ramadhan dernier, ce chiffre s'est multiplié. Le centre fonctionne 7/7 de 9 heures à 22 heures. Les clients viennent de Bouira, Akbou, Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj, Tizi Ouzou, de M'sila... et autres wilayas et localités limitrophes. Une chose est certaine, Uno shopping Center, d'une superficie de 70 000 m2 dont 16 000 m2 couverts, a hissé Bouira voire toute la région sur le pavois. Le centre est devenu le bourreau des cœurs des citoyens de Bouira, de sa périphérie et de ceux des villes voisines. Un nouveau mode d'achat s'“incruste" ainsi progressivement dans les mœurs de la population de la région. Quand bien même Cevital est un groupe qui active dans l'agroalimentaire, les produits de ses concurrents ont souvent une place de choix dans ses hypermarchés. “Ifri et Guedila, pour ne citer que ces deux exemples, sont les deux marques d'eau minérale les plus vendues dans notre magasin que Lalla Khedidja produite par Cevital. Elles ont une place de choix sur les étals car le client jette son dévolu sur elles. Pourtant, nous pouvons bien mettre en valeur beaucoup plus le produit du groupe voire n'y exposer que celui-ci", tient à préciser Aït Ouali Lotfi, directeur du centre qui confirme l'intérêt sans limite qu'accorde Uno à sa clientèle. Chez Uno, le client est réellement... roi ! À celle-ci, le centre propose plus de 10 000 articles allant de l'alimentaire et l'agroalimentaire au non-alimentaire composé de l'électroménager, l'électronique, l'habillement... Les deux zones sont séparées. Une boulangerie-pâtisserie, une boucherie, des chambres de stockage en froid positif et négatif, de grandes bâches à eau et des locaux, des boutiques qui seront loués prochainement, composent cet espace commercial. Plus de 70% des produits sont, faut-il le souligner, importés et les 30% restants émanent de la production nationale. Uno s'approvisionne à partir de la plate-forme logistique et transport Numilog, autre filiale, située sur un terrain de 80 000 m2 bâtis, à quelques encablures de l'hypermarché. La clé de voûte dans le management de structures Uno est d'exécuter des transactions avec les fournisseurs dans le strict respect de la réglementation en vigueur et de l'acquittement des taxes et autres impôts. “Nous transigeons jamais sans factures. Nous n'avons pas réalisé tout cet investissement pour encourager le marché informel", explique M. Aït Ouali. Il trace de ce fait la ligne de conduite aux 256 personnes employées dans cette enseigne. Les prix pratiqués sont moins chers que ceux des épiceries. Outre la traçabilité des produits, le respect de la chaîne de froid, le stockage des produits ne dépasse pas 30 jours. Numidis s'est mise au diapason de ce qui se fait dans le monde. Avec son magasin, elle a fait des émules parmi les autres supérettes de Bouira qui n'ont pas hésité à repeindre les murs de leurs locaux et à ouvrir même le vendredi fin d'attirer les clients. En termes de chiffres d'affaires, Uno Bouira contribue à raison de 30% pour la filiale Numidis. Il est classé 2e après celui de Bab-Ezzouar. Le centre investit pour un montant de 150 millions de DA/mois. L'édification de ce centre fut un véritable sacerdoce pour ses initiateurs qui ont fait preuve d'une patience d'ange. Les responsables d'Immobis, une autre filiale du groupe désignée maître d'ouvrage de ce projet, a sollicité les services des compétences à 100% algériennes. Cela a nécessité une enveloppe de 1,6 milliard de DA. La volonté légitime et justifiée du business exprimée par les dirigeants du groupe est souvent transposée au profit exclusif des populations notamment de la jeunesse algérienne. Preuve en est : des milliers de jeunes ont été recrutés dans l'ensemble des filiales. Grâce à ces postes d'emploi, les jeunes disposent désormais d'un salaire régulier et ont pu tracer un avenir et donner un sens à leur vie. Certains d'entre eux ont conçu des projets dans leur tête tels que l'obtention de logement, l'achat de voitures... D'autres ont pu concrétiser leur rêve le plus cher à savoir le mariage... Issad Rebrab, P-DG du Cevital, a annoncé la couleur à plusieurs reprises. Ses innombrables projets structurants envisagés dans plusieurs domaines peuvent créer des dizaines de milliers de postes d'emploi à l'échelle nationale. La concrétisation des ambitions mesurées de ce capitaine d'industrie peuvent servir ainsi de levier avec lequel les pouvoirs publics feront face au front social et apaiser la colère des chômeurs qui réclament avec véhémence ces derniers mois leur droit au travail, leur droit à la vie dans leur pays. Ce patron a démontré ses capacités dans ce sens. Du dire au faire, la distance n'est jamais grande chez Cevital. À bon entendeur... B. K.