L'ancien joueur de l'équipe nationale des années 1980, ex-sélectionneur national, Sofiane Draouci, qui exerce le métier d'entraîneur depuis 1997 à travers plusieurs pays du Golfe, le dernier en date étant le Kouweït, semble disposé à revenir travailler au pays, surtout que son nom a été cité dans la short- list des probables candidats au poste de sélectionneur national à la place de Salah Bouchekriou. Ainsi, de la capitale koweitienne, et en exclusivité, Sofiane Draouci nous a accordé cet entretien. Liberté : Que devient Sofiane Draouci ? Sofiane Draouci : J'exerce le métier d'entraîneur depuis presque seize ans. J'ai quitté le pays en 1996, soit après les Jeux méditerranéens de Bari où j'étais entraîneur de l'EN. En fait, c'était la dernière fois où nous avons battu la Tunisie. Mais je songe sérieusement à revenir en Algérie ; seize ans loin du pays, c'est trop pour moi. Votre nom a été cité parmi d'autres entraîneurs par la FAHB pour le poste de sélectionneur national, qu'en est-il au juste ? Pour être franc avec vous, je ne suis au courant de rien. Je viens de le savoir maintenant. Bon, je dirais que c'est un honneur pour moi de driver l'équipe nationale de mon pays ; néanmoins, à l'heure où je vous parle, personne ne m'a contacté officiellement, c'est juste des spéculations, rien de plus. Mais, honnêtement M. Draouci, est-ce que vous êtes intéressé par ce poste ? Je ne sais pas trop, tant que personne ne m'a contacté, je ne pourrais pas me prononcer ; cela va créer sûrement de la spéculation, et on va dire que Draouci propose ses services. Voilà, c'est ma logique des choses, je ne suis pas un demandeur d'emploi ; néanmoins, il devrait y avoir un premier contact pour connaître ma position. Nous ne pouvons pas parler comme ça, dans le vide, alors que rien ne s'est passé. Une dernière question M. Draouci, comment évaluez-vous le niveau du handball algérien de ces dernières années ? Il a trop régressé, même si l'EN réalise de bons résultats ; néanmoins, nous ne sommes plus les rois de l'Afrique comme nous l'étions auparavant. La Tunisie, qu'on battait jadis facilement, a pris une longueur d'avance sur nous. J'espère que le handball algérien verra des jours meilleurs à l'avenir. Nom Adresse email