Le tribunal correctionnel d'Akbou a eu à statuer, hier, sur la scabreuse affaire de cybercafé transformé en un lieu de débauche en plein centre-ville d'Akbou. Au terme de ce procès en première instance, le gérant du cybercafé, âgé de 44 ans, s'est vu infliger la peine de cinq années de prison ferme, alors que ses trois employés, eux aussi impliqués dans cette affaire, ont été condamnés à quatre ans d'emprisonnement. Pour leur part, les cinq couples mis en cause dans ce scandale, ont écopé chacun d'eux, de deux années de prison ferme. La genèse de cette affaire, qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, remonte à la journée du 13 décembre 2012, quand les services de la Police judiciaire d'Akbou ont effectué une perquisition dans les locaux d'un cybercafé devenu au fil du temps un lieu de rendez-vous galants et d'ébats érotiques. À l'issue de cette descente policière, pas moins de quatre vidéos à caractère érotique on été saisies par les éléments de la PJ. Ce qui a permis aux enquêteurs de remonter jusqu'aux suspects. Les vidéos saisies montrent des scènes érotiques auxquelles s'adonnaient de jeunes couples dans l'arrière-salle du cybercafé, en se faisant passer pour de simples clients qui venaient surfer sur Internet. Néanmoins, ces derniers ne savaient pas qu'ils étaient filmés à leur insu par le propriétaire du cybercafé ou par ses employés. Présentés devant le parquet d'Akbou, les mis en cause passent aux aveux avant d'être écroués. Ils sont poursuivis pour plusieurs chefs d'inculpation, dont “création de lieu de débauche, réalisation et commercialisation de films érotiques, incitation à la prostitution, attentat à la pudeur...". Nom Adresse email