Tipasa : L'environnement agressé en continue Dans la ville de Tipasa, des indus occupants écument les terrains forestiers aux quartiers d'Ouzakou et de Bouras, au vu et au su de tous. Pour un simple visiteur, cette wilaya donne l'impression d'être abandonné, sans un maître des lieux. En fait, des personnes incultes brûlent, en toute quiétude la nuit, des parcelles forestières lesquelles ayant des vues splendides sur mer, pour être finalement défrichées le jour, avec la complicité, bien sûr, des riverains utilisé comme courtiers pour vendre ces terrains de l'Etat à des prix compétitifs sans papiers aucun, à des entrepreneurs ou à des gens bien placés de la région d'Alger, Blida et Chlef. Il faut dire que l'environnement est sérieusement agressé devant le regard impuissant des services de l'APC. Les services des forêts avancent qu'ils sont impuissants également d'agir devant ces attaques malgré des rapports alarmants qui ont été adressés à la wilaya et à qui de droit. La DUC, quant à elle, demeure intransigeante pour ce qui est de la non-régularisation des constructions illicites dans le cadre des 8 15 et 8 45: état des lieux qui a fait néanmoins décourager les nouveaux acheteurs. Un bon point marqué par ces services qui bloquent officiellement la régularisation et conformité de ces constructions réalisées à des coups de milliards indiquent nos sources. La question qui mérite d'être posée : qui est le véritable défenseur de terres domaniales et forestières devant ce massacre au quotidien ? Ne pas dénoncer l'avancée du béton qui défigure l'aspect urbanistique de la ville de Juba s'apparenterait-il pas à une complicité ? Pourtant, la loi 84/ 42 portant régime général des forêts préconise la démolition des constructions illicites érigées dans les forêts domaniales. Ce code forestier sommeille toujours dans les tiroirs des autorités compétentes notamment à la wilaya. Pour un agronome, le pays est pris au piège par l'avancée du désert par le Sud et celle du béton anarchique par le Nord. Le hic dans la situation c'est que les services de Sonelgaz procèdent à des raccordements sans autorisation de l'APC de Tipasa, indique le nouveau maire M. Boudjohor Malik qui aurait saisi les services judiciaires pour que toute la lumière soit faite sur ce dossier noir. Le constat est là : tous les walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya, ont échoué dans la sauvegarde du patrimoine forestier aux environs de Bouras et Ouzakou, chose qui confirme que la mafia politico-forestière est loin d'être vaincue. B. BOUZAR HASSI- MESSAOUD (OUARGLA) : Des jeunes aménagent des jardins Les tensions, les grèves des travailleurs et autres coupures de routes par les jeunes chômeurs, n'ont pas fléchi la volonté des jeunes à se mettre au vert. En effet, la cité Aïssat-Idir, située au cœur de Hassi Messaoud, à quelque 80 kilomètres au sud de Ouargla, se lance dans le vert. En effet, ces derniers mois, cette cité a changé complètement de look et est devenue vivable grâce aux jardins qui surgissent presque toutes les semaines. Tel un effet de contamination, les jeunes de chaque immeuble veulent posséder leur propre jardin. Mieux encore, chacun d'eux veut, jalousement, que le sien soit le plus beau de tous. Chaque week-end, des groupes entiers de jeunes protecteurs de l'environnement, procèdent à l'aménagement d'espaces devant servir aux plantations. Du coup, les résultats de tant d'efforts et d'argent commencent à se faire sentir et se voir par les résidents et autres passants : des fleurs de toutes couleurs et des roses se laissent contempler et se sentir de très loin. Ainsi, ce qui n'était que déblais et ordures ménagères jetées un peu partout pour joncher les aires de jeux non entretenues, est devenu verdure, fleurs, senteurs , gazons ...Ces jeunes continuent encore à donner à la cité Aïssat-Idir, l'image attendue de tous et qui est devenue l'exemple à suivre dans toute la ville. BOUHAMAM AREZKI Nom Adresse email