Un meeting populaire a été organisé, jeudi dernier, au chef-lieu de la daïra de Maâtkas par l'aile antidialogue de la Coordination du archs, daIras et communes (CADC) de Tizi Ouzou. Une occasion pour ses animateurs de monter au créneau pour appeler la population à “demeurer vigilante pour déjouer les manœuvres de ces Bocchus de la Kabylie martyre”. Devant une foule composée particulièrement de jeunes, les délégués de Maâtkas, Mechtras, Aïn El-Hammam... n'ont pas manqué de tirer à boulets rouges sur Abrika et ses compagnons qu'ils accusent d'engager un processus de compromission et de reddition avec ce même pouvoir qui a commandité l'assassinat de citoyens innocents. En plus, les animateurs ont tenu aussi à s'interroger sur ces préalables au dialogue devenus subitement et curieusement de vulgaires incidences. “Ce ne sont que les valets du pouvoir attirés par l'odeur nauséabonde de l'argent sale, volé des fonds publics”, dira un délégué qui a appelé l'assistance à être vigilante. Pour rappel, dans la déclaration rendue publique le 19 janvier par cette aile de la CADC, il a été clairement dit : “Le mouvement citoyen interpelle les consciences citoyennes pour vouer aux gémonies ces dialoguistes serviteurs de leur majesté le sultan Abdelaziz 1er, en leur décernant le titre officiel de traitres...”, car selon toujours ces délégués de la mouvance antidialogue, “les dialoguistes ont bradé aussi bien l'esprit que la portée de la plate-forme d'El-Kseur explicitée à Larbaâ Nath Irathen ainsi que les sacrifices consentis par la population. Durant ce meeting, les animateurs des archs n'ont pas omis aussi de dénoncer les harcèlements tous azimuts contre les journalistes par ce même pouvoir maffieux et assassin avec lequel Belaïd Abrika et ses amis dialogue “velatoche” s'acoquinent. M. O.