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ANNABA : Affaire Jean-Michel Baroche
Des peines de 1 à 7 ans de prison ferme prononcées
Publié dans Liberté le 20 - 04 - 2013

L'homme d'affaires français J.-M. Baroche a finalement écopé de 7 années de prison ferme et d'une amende de 200 000 DA au terme du procès fleuve qui s'est tenu au tribunal criminel d'Annaba alors que ses co-accusés R. Briki, A. Saâdna, Y. Matmati et F. Amamra ont été condamnés respectivement à 6, 4 et 1 années d'emprisonnement.
Dans son réquisitoire, prononcé tard dans la soirée de jeudi, le représentant du ministère public avait requis 10 ans de prison pour J. M. Baroche, son chauffeur et associé Redha Briki et l'ex-vice-président de l'APC d'Annaba A. Saâdna. Il avait, par ailleurs, requis une condamnation à cinq années de prison ferme à l'encontre de Y. Matmati et de l'employée de la wilaya d'Annaba, Fadhela A. et une autre de trois ans à l'encontre de B. Y., K. H. et N. S., les trois médecins qui comparaissaient libres.
Le procès de ces huit personnes, poursuivies dans une affaire d'atteinte aux mœurs, s'est ouvert à huis clos, avant-hier, sous haute surveillance et surtout dans une ambiance kafkaïenne devant le tribunal criminel d'Annaba. Appréhendant des débordements, les services de sécurité étaient, en effet, présents en force et “prêts à en découdre" autour et à l'intérieur de la cour de justice de la ville, ce qui a ajouté à la tension, que suscite, depuis sa révélation, cette affaire scandaleuse.
Une affaire, qui met en cause, rappelons-le, Jean-Michel Baroche, principal accusé, aux côtés de quatre médecins, dont 3 sont des gynécologues, un ex-vice-président de l'APC d'Annaba, une fonctionnaire de la wilaya et un chauffeur, poursuivis à divers degrés pour “production et diffusion de films pornographiques", “incitation à la débauche", “viol", “détention de drogue" et “non dénonciation de crime".
À l'intérieur du prétoire, ce n'était guère plus avenant, car outre les journalistes, qui ont été invités à quitter les lieux sans ménagement juste après l'appel des prévenus et la lecture de l'arrêt de renvoi, une partie des douze présumées victimes du patron de l'agence de mannequinat “Glamour Arabian Talent" et leurs proches, les 23 témoins à charge et à décharge des inculpés et la vingtaine d'avocats
se pressaient littéralement sous le regard belliqueux d'une cohorte d'agents en tenue.
À signaler que les représentants de la presse n'ont pas apprécié le fait qu'on les ait empêchés de couvrir les débats et qu'ils ont protesté vivement contre ce qu'ils ont qualifié de “manque de transparence et d'entrave au devoir d'informer" auprès du procureur général. Pour revenir au procès, toute l'affaire a commencé en avril 2012 lorsqu'une des victimes s'est présentée à un commissariat de police pour déposer plainte pour viol contre Jean-Michel Baroche et dénoncer en même temps le réseau de débauche que couvrirait en réalité l'agence de mannequinat appartenant à celui-ci. Durant l'enquête qui allait être ouverte par la sûreté de wilaya, suite à l'enregistrement de ladite plainte, les policiers ont pu recueillir d'autres témoignages accablants de la part des autres jeunes filles qui fréquentaient pour des raisons soi-disant professionnelles une villa, qui servait officiellement de siège de l'agence “Glamour Arabian Talent" et accessoirement à l'organisation de “ballets roses" auxquels étaient conviés des amis du promoteur français.
Les investigations ont mené jusqu'à d'autres acteurs, tels que l'ex-élu de l'APC, le chauffeur de Baroche, la fonctionnaire de la wilaya et les médecins gynécologues, aujourd'hui cités et inculpés pour divers délits dans le dossier, à savoir “attentat à la pudeur", “incitation à la débauche", “provocation d'avortement" et “corruption". Présenté à la barre en premier, Jean-Michel Baroche devait nier en bloc toutes les accusations portées contre lui par la jeune fille et tout particulièrement celles portant sur le viol. Pour sa défense, il dira que son accusatrice, qui projetait un mariage avec lui et qui se croyait évincée par une autre, aurait inventé cette histoire pour se venger. Il signalera au tribunal qu'aucune preuve matérielle attestant de l'administration de drogue et du viol n'a été présentée contre lui.
C'est là le seul argumentaire qui ait été entendu par les représentants de la presse avant qu'on ne les évacue de la salle d'audience, pour le reste, ceux-ci ont dû faire le pied de grue dehors et attendre sans savoir ce qui se disait devant le tribunal.
A. A
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