“Je ne vais pas tarder à quitter le parti pour laisser la place aux jeunes", a indiqué, hier, le président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ) en marge des premières journées nationales de formation destinées aux élus de son parti organisées à l'hôtel Soummam de Boumerdès. Le président du PLJ, qui a refusé de répondre aux questions des journalistes, a précisé que c'est le moment de laisser la place aux jeunes. De son côté, le coordinateur national du parti, Djamel Benzadi, a affirmé, lors d'une conférence de presse, que le PLJ est pour un mandat présidentiel de cinq ans renouvelable une seule fois. “C'est notre programme qui le dit et nous tenons à le respecter et c'est aussi valable pour toutes les institutions du pays", a-t-il ajouté. Le conférencier est pour une démarche consensuelle sur la révision de la Constitution. “Nous sommes pour la stabilité des institutions et des lois fondamentales du pays", a-t-il soutenu en préconisant “un régime parlementaire modifié" et une période de transition de dix ans en attendant de passer à une forme de régime parlementaire. À une question sur la position du parti à propos de la révision de la Constitution, M. Mustapha Hemissi, conseiller du président du parti, est intervenu pour soutenir que “la future Constitution doit passer par un large consensus de tous les partis politiques". Et d'ajouter que le PLJ est toujours favorable à un régime parlementaire spécifique avec le maintien du tiers présidentiel du Conseil de la nation pour une période transitoire de dix ans. “En cas d'une adoption par l'APN d'une loi controversée, la deuxième chambre peut bloquer le texte et éviter au pays des problèmes majeurs", a-t-il soutenu. Par ailleurs, plus de 200 élus du PLJ issus de toutes les wilayas du pays ont assisté à ces journées de formation intitulées “La participation à la gestion est un début pour le changement". Des conférences animées par des spécialistes se sont déroulées durant deux jours et ont lieu à l'hôtel Soummam de Boumerdès. Elles se sont rapportées essentiellement à la gestion des marchés publics, au rôle des élus, à la relation entre les élus et la presse, et à la gestion informatisée des collectivités locales. C'est la première fois, depuis les dernières élections, qu'un parti politique fait appel à des spécialistes pour assurer une formation à ses élus. M. T. Nom Adresse email