Mohamed Saïd veut, vraisemblablement, se consacrer entièrement à ses obligations de ministre. Lors d'une rencontre de son parti hier à Boumerdès, il a affirmé qu'il ne tardera pas à quitter sa formation. «Je ne vais pas tarder à quitter le parti pour laisser la place aux jeunes», a-t-il déclaré sans évoquer les raisons de cette décision. Le président du Parti de la liberté et de la justice, également ministre de la Communication, n'a pas voulu s'étaler sur cette question qui revêt une importance capitale dans la vie de la formation qu'il a créée. Il n'a avancé aucun détail sur la date de la tenue du congrès et les noms des éventuels candidats à sa succession. La rencontre a vu la participation de plus de 200 élus venus de différentes wilayas du pays. Intervenant en marge des travaux de la rencontre, le coordinateur national du parti, Benzadi Djamel, est revenu sur plusieurs sujets marquant l'actualité politique ces dernières semaines dans le pays. Il a rappelé que le PLJ est pour un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une seule fois. «C'est notre programme qui le dit et nous tenons à le respecter et c'est aussi valable pour toutes les institutions du pays», a-t-il précisé ajoutant que son parti lutte pour «la stabilité des institutions et des lois fondamentales du pays». Le conseiller de Mohamed Saïd, M.Hemissi, a, pour sa part, expliqué que le PLJ est favorable à un régime parlementaire spécifique avec le maintien du tiers présidentiel. Pour lui, «la future Constitution doit avoir un large consensus de tous les partis politiques». Il est à noter enfin que plusieurs conférences ont été données lors des travaux de ce regroupement sur des thèmes liés à la gestion des marchés publics et des collectivités locales, le rôle des élus et leur relation avec les médias, etc.