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Après les déclarations guerrières du chef du parti Istiqlal
Medelci recadre les relations algéro-marocaines
Publié dans Liberté le 07 - 05 - 2013

Les déclarations guerrières du chef du parti marocain Istiqlal ne pouvaient passer sous silence en Algérie, puisque Hamid Chabat n'en demande pas moins qu'une guerre contre l'Algérie pour annexer Tindouf et Béchar.
Mourad Medelci, qui a pris part aux travaux du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA à Rabat, a tenu à recadrer les relations algéro-marocaines et à répondre à Hamid Chabat : “Peut-on accepter des déclarations émanant de certains de nos frères au Maroc, que Dieu leur pardonne, de parler de choses, éculées et réglées depuis longtemps, sans réagir ?"
Le chef de la diplomatie algérienne n'a pas voulu trop s'étaler sur ces “choses éculées" que le parti Istiqlal ressort, pour les besoins de la cause du Palais, de façon périodique. L'on sait que ce parti ne revendique pas seulement Tindouf et Béchar, mais d'autres villes algériennes, mauritaniennes et même maliennes ! Le “Grand Maroc" dont rêve ce parti, où les villes de Ceuta et Melilla, cédées aux Espagnols jusqu'à présent, ne sont, bizarrement, pas citées. Un “Grand Maroc" folklorique, agité tel un épouvantail, de temps à autre, pour cacher les camouflets de la diplomatie marocaine et brouiller les cartes. Car, cette sortie, aussi regrettable, intervient au moment où le gouvernement marocain multiplie ses appels officiels pour la réouverture des frontières terrestres avec l'Algérie et où ses ministres martèlent qu'ils veulent aller le plus loin possible dans la coopération bilatérale.
Mourad Medelci a répété à partir de Rabat que l'Algérie et le Maroc sont liés, dans leurs relations bilatérales, par les “mêmes ambitions", en souhaitant que celles-ci “évoluent positivement et rapidement pour devenir naturelles" dans tous les domaines, quels que soient les problèmes qui se dressent devant eux.
Concernant la réouverture des frontières terrestres entre les deux pays, M. Medelci a affirmé que cette question fait l'objet, depuis longtemps, d'une étude mais “n'est pas à l'ordre du jour" des travaux de l'UMA.
Il a cependant réaffirmé que la réouverture des frontières ne sortira pas d'un cadre dépassant la volonté des deux peuples et des deux Etats, l'Algérie et le Maroc. Il a estimé nécessaire l'instauration d'un climat favorable, particulièrement dans la presse, pour avancer dans le bon sens.
“C'est ce que nous attendons de vous (les médias, ndlr)", a déclaré Medelci à l'adresse de la presse marocaine. D'ailleurs, les deux parties avaient convenu, l'année dernière, de booster leur coopération bilatérale et de faire en sorte à ce que, de part et d'autre, les médias y contribuent. Ce qui n'a pas été le cas, côté marocain. Et pour cause, le débat sur la question des droits de l'Homme au Sahara Occidental, au niveau du Conseil de sécurité, et la proposition américaine d'inclure cette question dans le mandat de la Minurso a fait perdre à la presse marocaine tout sens de retenue.
Mourad Medelci a dû rappeler la position algérienne à ce sujet, affirmant que la question du Sahara Occidental ne doit pas être posée sur le plan bilatéral (Algérie-Maroc) puisqu'elle se trouve au niveau des Nations unies et la dernière visite du ministre marocain des Affaires étrangères à Alger, il y a une année et demie, était basée sur cet accord.
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