Plus de 10 points noirs ont été recensés, et la promesse de changer complètement plusieurs tronçons du réseau des eaux pluviales ainsi que la réalisation de plusieurs dizaines d'avaloirs ne semblent pas apaiser la crainte des riverains. La commune d'Es-Sénia, avec une superficie de 48 km2 et plus de 100 000 habitants, semble subir tous les mauvais coups. Victime de son extension anarchique, souvent au détriment des terre agricoles, qui a favorisé les constructions illicites et amplifié la crise du logement, la commune connaît une multitude de désagréments qui étouffent les habitants, surtout au niveau de ses importantes agglomérations Kara 1 et 2, Aïn El-Beïda et le principal axe routier de la ville. Si pour douar Sénia, le bitumage a redonné au quartier sa verve et a permis d'éviter la boue en hiver et la poussière en été, à Aïn El-Beïda la situation est devenue insupportable et les fausses promesses commencent à avoir leurs effets négatifs : “Manque de transport, d'infrastructures de santé, d'aires de jeux et de sport, de lieux de distraction, manque de bitumage de l'axe routier principal et de la cité des 335-Logements, pollution, insuffisance dans la collecte des ordures ménagères et de l'éclairage public ainsi que de l'eau potable, sans oublier les différents points noirs d'inondation qui inquiètent les habitants à chaque pluie", peste un commerçant. En effet, plus de 10 points noirs ont été recensés, et la promesse de changer complètement plusieurs tronçons du réseau des eaux pluviales ainsi que la réalisation de plusieurs dizaines d'avaloirs ne semblent pas apaiser la crainte des riverains. D'autre part, le chômage frappe de plein fouet les jeunes, et la zone industrielle a besoin d'une mise à niveau : “Les jeunes chômeurs ont déposé des dossiers à l'APC mais rien de concret. Ils espéraient être recrutés par la direction du tramway dont la station principale se trouve à Es-Sénia, mais... Pendant la campagne électorale, ils ont été bombardés de promesses de travail par les candidats aux locales. Aujourd'hui, tout le monde fait la sourde oreille. Personne n'est venu les voir à Aïn El-Beïda. Ils tuent le temps comme ils peuvent", confie un père de famille. D'autre part, l'université d'Es-Sénia et l'ex-IAP sont dans un piteux état et se transforment en patinoire lors des chutes de pluies. “Difficile d'étudier dans une université complètement délabrée. Il faut un mini-plan Marshall pour l'université d'Es-Sénia ou la fermer définitivement !", suggère un groupe d'étudiants. N B Nom Adresse email