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“Les élus de Kabylie n'y sont pour rien”
Karim Younès l'a déclaré à des proches collaborateurs
Publié dans Liberté le 28 - 01 - 2004

Le président de l'APN estime qu'il serait plus juste de dissoudre l'APN que de révoquer le mandat des seuls députés de la Kabylie.
Selon l'un de ses proches collaborateurs, l'allocution du président de l'APN, Karim Younès, prononcée lundi à l'occasion de la clôture de la session parlementaire d'automne, a été mal comprise par la presse. “Ce n'était ni un prêche, ni un discours d'adieu, ni un pamphlet contre le président de la République, ni un reniement des convictions du Président”, soutient notre interlocuteur. “Le président de l'APN ne pouvait pas faire un discours traditionnel, car nous ne sommes pas en situation normale. Par la concision de son texte, il s'est positionné à sa manière par rapport à l'actualité nationale”.
L'événement marquant de ces jours-ci a trait indéniablement au protocole d'accord, conclu entre le Chef du gouvernement Ahmed Ouyahia et les mandataires du mouvement des archs pour le dialogue, et portant sur la “révocation des indus élus de la Kabylie”. “Le président de l'APN ne pouvait pas dénoncer l'accord entre le gouvernement et les délégués des archs. Il ne pouvait pas non plus soutenir qu'il est juste”, nous affirme-t-on. Karim Younès a alors usé de l'allusion pour passer ses messages. “En évoquant l'assassinat du député de Tizi-Ouzou par les terroristes, Karim Younès a voulu replacer le débat dans sa vraie dimension, en ce sens que les députés ne doivent pas payer le prix d'une erreur dont la responsabilité incombe exclusivement à l'Etat”, a souligné notre source. Il est vrai que ce sont les institutions de l'Etat (présidence, gouvernement Benflis à l'époque et Conseil constitutionnel) qui ont tenu vaille que vaille à valider les résultats des élections législatives et locales en Kabylie avec un taux de participation frôlant à peine les 2%. Ils ont ainsi, par calcul politique, imposé à une population rétive, des élus qui n'ont d'élus que la qualité. Autre conjoncture, autres considérations.
Aujourd'hui, le gouvernement s'engage à prendre en charge la sixième incidence, posée par le mouvement citoyen, sans trop s'appesantir sur le sens juridique de la démarche et sur l'inévitable discrédit qu'elle jette sur le Conseil constitutionnel.
Le président de la première chambre du Parlement déplore, selon ses proches, le fait que son institution ne soit pas associée aux discussions autour de ce point puisque les mesures qui y découleront toucheront directement une trentaine de députés. Il estime par ailleurs qu'il “serait plus juste de dissoudre l'APN dans son ensemble que de révoquer le mandat de quelques élus”.
Le problème ne se pose pas tant pour les assemblées locales, qui seront dissoutes si la révocation des élus venaient à être décidée officiellement, mais pour l'Assemblée nationale où uniquement deux circonscriptions (Béjaïa et Tizi-Ouzou ) sont concernées par la revendication des archs. Karim Younès a relevé, en outre, que “Ahmed Ouyahia n'a pas vraiment le droit de prendre des engagements fermes sur ce point au nom du futur Chef du gouvernement, qui sera désigné par le président de la République prochainement élu”.
S. H.
Les élus de l'APW de Béjaïa démentent
“Non à la révocation illégale !”
Les élus de l'APW de Béjaïa se sont réunis, hier, en session extraordinaire pour débattre de la situation politique suite au protocole d'accord entre le Chef du gouvernement et les délégués “dialoguistes” portant révocation des “indus élus”.
La session a été élargie aux élus communaux, mais sans le représentant de l'administration, qui n'a pas daigné répondre à l'invitation de l'assemblée.
Dans une déclaration sanctionnant les travaux, les rédacteurs soulignent : “Les élus, toutes tendances confondues, se sont élevés unanimement pour dénoncer cet acte de haute trahison mettant en cause le plus élémentaire des attributs qu'est le suffrage universel.” Ils se déclarent “déterminés plus que jamais à faire barrage à cet énième assaut contre la République et à défendre les acquis démocratiques arrachés de haute lutte”.
Plus loin, ils mettent en garde “les tenants du pouvoir qui seraient tentés de relancer la machine meurtrière en Kabylie (…)”
Les rédacteurs du document prennent à témoin l'opinion publique et “appellent les citoyens et citoyennes à demeurer vigilants et mobilisés pour faire échec au complot ourdi par ces tristes sirs”.
L. OUBIRA.


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