“Le quotidien national Mon Journal et sa réplique arabophone Djaridati ont fait l'objet d'une interdiction de tirage de leurs éditions respectives du dimanche 19 mai 2013. L'imprimeur, une société étatique, a cru bon de devoir, selon le responsable de ces deux journaux, soumettre le contenu d'un dossier consacré à la santé du chef de l'Etat à l'appréciation du ministre de la Communication qui, à son tour, ordonne cet acte de censure. Ainsi donc, le ministre de la Communication a droit de regard sur le contenu des publications médiatiques, fussent-elles indépendantes ! Par cette décision étrange, l'Algérie fait un bond spectaculaire vers le passé et renoue avec des pratiques que l'on croyait à tout jamais révolues", lit-on dans le communiqué du Syndicat national des journalistes rendu public hier. Le SNJ, qui exprime son entière solidarité avec les confrères censurés, tient à dénoncer cet acte liberticide que rien ne peut justifier. Plus que tout, le syndicat met en garde contre toute tentation de retour aux vieilles méthodes faites de chantage, sous toutes ses formes, Que tous sachent que la liberté de la presse et d'expression est un acquis irréversible, en Algérie particulièrement où, depuis 1988, la corporation n'a jamais cédé, ni aux pressions du pouvoir ni même à la barbarie terroriste. Nom Adresse email