Le jugement d'une des plus retentissantes affaires d'enlèvement suivi d'assassinat en Kabylie, à savoir celle du jeune d'Azeffoun, Ghilés Hadjou, a été reportée, hier, par le tribunal criminel de Tizi Ouzou. Les quatre mis en cause, à savoir H. Mohamed, C. Amar, B. Mehdi et Y. Amar, âgés entre 19 et 33 ans, devaient répondre des chefs d'inculpation de “constitution d'association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes avec préméditation, kidnapping en vue d'exiger une rançon" contre les trois premiers mis en cause et pour “participation à l'association de malfaiteurs, menaces et demande de rançon" contre le 4e accusé. Les faits de cette affaire, qui avait défrayé la chronique régionale par son caractère terrifiant et donc naturellement polarisé l'actualité et laissé courir les rumeurs les plus folles durant plusieurs semaines en Kabylie, remontent au mois d'octobre 2012 dernier, lorsque le jeune Ghilès Hadjou, annoncé comme enlevé le 18 octobre, a été retrouvé une semaine plus tard assassiné par étranglement et enterré près d'une plage dans la région. Le corps a été découvert par les enquêteurs de la gendarmerie après l'audition des deux premiers suspects qui n'étaient autres que des amis de la victime. La poursuite de l'enquête a débouché sur l'arrestation de deux autres jeunes qui ont été également placés sous mandat de dépôt. L'affaire en question est, pour rappel, une des trois affaires qui ont choqué le plus la population de Kabylie aux côtés de celle de l'assassinat de l'entrepreneur d'Aghribs, Hand Slimana, et de Laceuk Ali, ce jeune de Béni Douala retrouvé en décomposition dans un puits à Naciria deux mois après sa disparition. Nom Adresse email