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8e éditon du festival national du théâtre professionnel d'Alger
Coup d'envoi sans éclat
Publié dans Liberté le 26 - 05 - 2013

Des hommages, un nouveau président d'honneur du festival, un lever de rideau peu convaincant et le début de la compétition sont les grandes lignes de la cérémonie d'ouverture, qui a eu lieu vendredi dernier au TNA.
Pourquoi contemporain et moderne ne riment-ils pas encore avec notre théâtre ? Pourquoi faut-il toujours crier et pleurer pour exprimer ses émotions ? Pourquoi notre histoire est toujours représentée de la même manière sur scène ? Pourquoi revit-on le même rêve (ou cauchemar, c'est selon !) à chaque fois qu'on dit histoire de l'Algérie au théâtre ? Pourquoi joue-t-on sur un même mode, forcément monotone ? Pourquoi croit-on encore aujourd'hui que hausser le ton et élever la voix touche le spectateur ? Et, enfin, pourquoi débite-t-on un texte qu'on ne comprend pas ? Arrêtons avec les interrogations, car l'on pourrait noircir des pages et des pages... sans parvenir à aucune réponse, ni expliquer l'inexplicable manque de créativité sur nos tréteaux. Et le lever de rideau, “El-Ahd", mis en scène par Ahmed Khoudi, et présenté, vendredi dernier, en ouverture de la 8e édition du Festival national du théâtre professionnel (Fntp) d'Alger, nous l'a largement prouvé. Le projet était ambitieux : retracer l'histoire de l'Algérie à travers de la poésie populaire et des chants du terroir. Le résultat a été sans grande originalité, et mis à part un ou deux airs qu'on a reconnus grâce à la jolie prestation du musicien qui a accompagné les comédiens, nous n'avons pas compris grand-chose de ce qui se disait sur scène. C'est pourtant connu : il ne sert à rien d'élever la voix pour convaincre. Pour convaincre, il faut du travail et des “tripes". Mais c'est une autre histoire ! Celle qui appelle à un débat urgent sur l'écriture théâtrale dans notre pays, en 2013, et sur comment libérer la pratique théâtrale dans notre pays par des perspectives et des innovations libératrices. Les pratiques dominantes actuellement n'aident plus à l'instauration d'un sens de la mise en scène et de sa contribution pour le public à mieux cerner l'écriture d'une pièce. Auparavant, le nouveau président d'honneur du Festival, Mohamed Adar (il succède à Sonia), a prononcé un discours. En présence de la ministre de la Culture, qui était accompagnée par Zohra Drif-Bitat (à laquelle la salle a réservé une ovation), cette cérémonie d'ouverture a été marquée par une série d'hommages rendus à des artistes algériens (Mustapha Preur, Mustapha Ayad, Samira Sahraoui, Rym Takoucht, Mohamed Kali, Hattab Ben Youcef, Hassan Ben Zirari, Daoudia Khelladi, Ahmed Kadri, etc.) et étrangers (Sawsan Badr, Awatef Naïm et Dalila Meftahi). Le jury, présidé par Djamila Mustapha-Zeggai, a été présenté au grand complet. Il aura la lourde tâche de départager 17 pièces, inscrites cette année dans le cadre de la compétition et présentées à raison de deux représentations par jour (15h et 20h30). La deuxième partie de la soirée a été marquée par le début de la compétition et la présentation de la pièce “El Djamilat", du Théâtre régional Azeddine-Medjoubi de Annaba. Mise en scène par Sonia, d'après un texte de Nadjet Taibouni, et incarnée par cinq comédiennes (Raja Houari, Nadia Laarini, Lynda Sellam, Mouna Ben Soltane, Amal Hanifi), la pièce installe le spectateur à l'intérieur d'une prison, durant la guerre de libération nationale. Les femmes, répondant toutes au prénom de Djamila, se racontent, livrent leurs impressions sur la guerre et réfléchissent sur des thèmes comme le sacrifice. Se voulant comme un hommage, cette dimension prime sur tout le reste, et les procédés par lesquels elles passent sont souvent sans grande efficacité, puisqu'on sent comme un décalage entre le texte, la mise en scène et la scénographie. Par ailleurs, le Festival national du théâtre professionnel d'Alger se poursuivra jusqu'au 2 juin. Outre le programme In (en compétition), un programme Off (hors compétition) a été concocté. Des spectacles de troupes étrangères seront présentés à la salle El-Mouggar, du 25 mai au 1er juin à 17h30 ; et des troupes algériennes se produiront à la salle de théâtre de Aïn Bénian et au palais de la culture Moufdi-Zakaria. Elles se rendront également dans plusieurs wilayas, notamment Saïda, Blida, Tizi Ouzou, Médéa ou encore Boumerdès. Outre le colloque qui a démarré hier (il prendra fin demain à l'hôtel Safir) et qui propose de décortiquer la problématique de l'adaptation, une journée d'étude sur Mustapha Kateb (sa vie et son œuvre) est prévue le 28 mai à l'hôtel Safir. De plus, des ateliers de formation se tiennent, depuis hier et jusqu'au 30 mai, à la maison de jeunes de Staouéli et la salle Hadj-Omar du TNA (où auront lieu des rencontres littéraires les après-midi).
S K
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