C'est aujourd'hui dans le hall des expositions du Centre des Conventions d'Oran (CCO) que sera inaugurée la 7e édition du Salon international de la pharmacie et de la parapharmacie en Algérie (Sipha) qui semble se plaire à Oran. Prévue du 4 au 6 du mois en cours, cette manifestation économique et professionnelle rassemblera quelques grands noms de laboratoires et distributeurs pharmaceutiques implantés dans notre pays comme Bio Pharm, Sanofi, Novo Nordisk, Phar Maghreb, des organisations professionnelles comme le Snapo, ainsi que des sociétés de services. Ce salon dédié à la pharmacie cible une fois de plus ce volet de la santé, puisqu'en l'espace de quelques semaines, ce sont plusieurs salons dédiés aux secteurs de la santé, du médicament, de l'équipement médical qui se sont déroulés au CCO. Le médicament, de manière générale très porteur, faisant de l'Algérie l'un des marchés les plus attractifs en Afrique, sera encore au centre des échanges lors de ce 7e Sipha avec entre autres des communications qui se dérouleront durant la tenue du salon autour de thèmes tel que “Renforcement des compétences des pharmaciens", “Prospectives du secteur et comment s'inscrire dans un contexte évolutif", ainsi que d'autres abordant la question des plantes médicinales au Maghreb. Si aujourd'hui, pour les pharmaciens, le chiffre d'affaires évolue autour de la parapharmacie, la disponibilité des médicaments, les génériques sont autant d'enjeux qui reviennent de manière cyclique dans leurs préoccupations. À l'heure où les pouvoirs publics assurent vouloir protéger la production nationale en reconduisant une liste de 251 médicaments interdits d'importation, liste qui devrait être complétée sous peu, l'industrie nationale pharmaceutique ne représente que 36% de la valeur du marché national des médicaments. Celle-ci se doit de poursuivre ses objectifs de croissance via des partenariats pour atteindre un taux de satisfaction de la demande de l'ordre de 40% pour les deux prochaines années. Ce salon ne devrait pas aussi faire l'impasse sur certaines questions soulevées récemment par voie de presse par le président du SAIP qui, au travers des encarts publicitaires, dénonçait la commercialisation sur le marché de faux produits dangereux et n'ayant pas d'agrément. Tout comme la question qui s'adressera directement aux pharmaciens ayant recours à l'importation dite du “cabas" pour répondre à la demande de leurs clients. Gageons que les malades auront une place lors de ce rendez-vous des professionnels et qu'ils pourront y faire entendre leur voix. D. L Nom Adresse email