Les locataires de cet établissement géré par l'association Arslen sont pris en charge par des spécialistes en ergothérapie, en orthophonie et en psychomotricité L'initiative portant création d'un centre de prise en charge des enfants infirmes moteurs cérébraux (IMC) mérite des encouragements et du grand respect pour les initiateurs. Les animateurs de l'association Arslen viennent de se lancer dans une action humanitaire visant à tendre la main aux enfants handicapés. Les animateurs de ladite association ont choisi la Journée internationale de l'enfance, une date symbolique, pour inaugurer ce nouveau centre pour IMC. Animé d'une volonté inébranlable, les initiateurs du projet se sont assignés une mission de relever d'un défi. Ce projet intervient une année seulement après l'obtention de l'agrément. "Nous avons tout préparé pour pouvoir accueillir ces enfants dans de bonnes conditions. Prendre en charge ces enfants infirmes moteurs et cérébraux nécessite des moyens matériels et surtout des spécialistes. Une année après nous avons décidé de passer à l'action. Nous avons alors loué une villa et recruté du personnel qualifié et spécialisé dans la prise en charge des ces handicapés. On ne pouvait pas compter uniquement sur l'apport des bénévoles. Ces malades nécessitent une présence continue des spécialistes", explique Hadj Mohamed Abdenour, président de l'association qui a précisé que les fondateurs de cette association ne sont pas des parents d'enfants IMC. Depuis le 1er juin, le centre accueille 8 enfants handicapés qui découvrent le monde de l'extérieur et le monde en collectivité. Durant 8 heures, les malades sont pris en charge par des kinésithérapeutes, par des spécialistes en ergothérapie, en orthophonie et en psychomotricité. Ces spécialités leur permettent de prévenir les raideurs, de maintenir ou de développer leur autonomie, et de les travailler en matière d''élocution. Ces spécialistes développent également un travail autour de la prise de conscience du corps, du schéma corporel, de la proprioception, de l'image du corps, de l'espace et du temps. Selon Abdenour Hadj Mohamed, l'adaptation de ces enfants handicapés au monde extérieur participera inéluctablement à motiver ces enfants à communiquer entre eux et à surpasser leur handicape. "Leur insertion dans le centre a été un grand soulagement pour leurs parents qui souffraient de ne pas pouvoir s'occuper quotidiennement de leurs enfants." Le président de l'association se lance dans la perspective d'agrandir le centre pour pouvoir répondre à la grande demande des familles qui sollicitent ce centre dans l'espoir de trouver une place à leurs enfants. "Devant le jugement fataliste sur le sort de ces enfants, nous avons une autre vision de ces cas jugés désespérés. Nous avons décidé de mettre sur pied une structure qui pourrait donner de l'espoir à ces enfants marginalisés et aussi à leurs parents", conclut le président de l'association Arsalen. K. F Nom Adresse email