Le pianiste Mehdi-Bilal Ghazi de Toronto et la judokate Sarah-Myriam Mazouz de Montréal ont été primés, lundi soir à Ottawa, par le Conseil des ambassadeurs arabes à l'occasion de la 1re édition du Prix arabesque. Ces lauréats d'origine algérienne, qui ont participé dans la catégorie jeunesse, ont reçu leur trophée lors d'une cérémonie festive ponctuée par le discours de l'ambassadeur d'Algérie à Ottawa, Smaïl Benamara. Celui-ci, tout en soulignant la qualité de l'intégration des immigrants au pays d'accueil, a mis l'accent sur l'apport de la diaspora arabe dans le développement du pays de l'Erable dans tous les domaines de la vie publique. En présence du président du Sénat canadien, Noël Kinsella, et du ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, le diplomate algérien a souhaité que cette initiative suscite de l'émulation dans la diaspora. Car, pour l'orateur, l'effort et la persévérance sont des gages de réussite, citant en exemple les récipiendaires du Prix arabesque. 35 participants ont concouru dans les domaines suivants : politique, business, artistique, scientifique, expertise, action caritative et jeunesse. Ce sont les Libanais qui ont raflé la mise avec quatre prix (politique, business, artistique et scientifique.) Ainsi, le sénateur Pierre Debane, l'expert Ibraim El-Tassi, l'artiste Julie Nasrallah et Mona Nemer, tous d'origine libanaise, ont eu les faveurs du jury présidé par Gilles Party de la Fondation canadienne pour l'innovation. Dans les catégories action caritative et expertise, la palme revient respectivement à Mohamed Boabeid, d'origine yéménite, et Mamdouh Shoukri, un Canado-Egyptien. Cinq Algéro-Canadiens étaient nominés. Outre les deux lauréats dans la catégorie jeunesse, la chanteuse Lynda Thalie était nominée dans la catégorie artistique, alors que les professeurs Azeddine Boukerche et Taïeb Hafsi ont aspiré au trophée dans les catégories scientifique et expertise. Quelque 400 invités ont pris part à cette soirée agrémentée de plusieurs performances musicales. L'espace d'une soirée artistique, des sonorités du folklore palestinien et de la danse libanaise côtoyaient les chants andalous et l'inspirante musique classique, dont des morceaux d'anthologie ont été exécutés par Julie Nasrallah et Mehdi-Bilal Ghazi, tous les deux lauréats de cette première édition du Prix des ambassadeurs arabes. Y. A. Nom Adresse email