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L'histoire revisitée hier au forum d'"El Moudjahid"
Quand Alger était la capitale des révolutionnaires en exil
Publié dans Liberté le 07 - 07 - 2013

Qu'ils soient en Afrique ou en Asie, les peuples colonisés et opprimés considéraient la Révolution de Novembre 1954 comme une référence par excellence du combat pour la liberté et la dignité humaines.
Une réalité prouvée déjà par la Charte d'Alger dont l'un des principes était au lendemain de l'Indépendance la décision de donner asile et moyens de subsistance à tous les mouvements qui luttent pour l'indépendance de leur pays contre le colonialisme, le racisme, l'impérialisme. Hier, le Forum de la mémoire du quotidien El Moudjahid en collaboration avec l'association Machaâl Echahid est revenu sur le sujet en organisant une conférence sur le thème "La Révolution algérienne et les mouvements de libération" en hommage à la figure emblématique de ce mouvement en la personne de Djelloul Malaïka, témoin privilégié de ce qu'était la Mecque des révolutionnaires dans les années 1970.
Malheureusement, son âge et son état de santé ne lui ont pas permis d'assister à cette conférence animée conjointement par le Pr Amer Rkhila, chercheur en histoire, Mahrez Lamari, responsable du Comité de soutien au peuple sahraoui, Salah Mohamed, représentant du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le wali de la ville d'El-Ayoun (Sahara Occidental). Dans un rappel, l'historien a souligné que la lutte pour l'Indépendance de l'Algérie a toujours fait l'objet par l'administration coloniale d'un travestissement en occultant d'abord la résistance du peuple algérien, ensuite sa volonté d'en finir avec le colonialisme. "On voulait à tout prix montrer à l'opinion internationale que les Algériens étaient pour la majorité acquis et que la rébellion dont on parlait n'était que le fait de minuscules groupes de mécontents. En somme, cette propagande n'était qu'une manipulation pour minimiser des vérités historiques", précisera-t-il.
Pourtant, ajoutera le conférencier, le déclenchement de Novembre 1954 a créé la fièvre de l'indépendance chez un grand nombre de pays africains dont la France s'est quelque peu "désengagée", justifiant cette politique par une prétendue exécution du plan de décolonisation, mais en réalité c'était pour concentrer le gros de ses troupes en Algérie.
La France a été, selon l'intervenant, obligée de laisser ses colonies asiatiques pour mieux s'occuper de la situation qui prévalait en Algérie et notamment casser la Révolution qui grondait aux quatre coins du pays. Les méthodes utilisées alors sont indescriptibles. C'est pour cela que dès 1962, la position aussi bien de l'Etat que du peuple algérien était sans équivoque en matière de soutien aux mouvements de libération du monde entier. Djelloul Malaïka, qui reçut les chefs de beaucoup de ces mouvements comme Mandela, Machel, Cabral, Zuma et bien d'autres encore, dira tout simplement : "J'étais de l'ALN, je ressentais le malheur des pays africains comme étant le nôtre." Une phrase qui résumera toute sa vie consacrée à soutenir les causes révolutionnaires où qu'elles étaient. Pour Mahrez Lamari, qui salue tout d'abord la présence à ce forum de S. E. l'ambassadrice d'Autriche à Alger, Aloisia Wörgetter, non pour parler affaires mais pour apporter son soutien aux causes justes, fera lui aussi un rappel sur ces mouvements, notamment africains qui étaient présents en Algérie dont il citera l'ANC, le Swapo, le PAIGC, le Frelimo, le mouvement de l'Erythrée, le Polisario, etc. "Le qualificatif de Mecque des révolutionnaires n'était pas une exagération, dira-t-il, car notre militantisme a toujours eu comme principe de lutter contre le colonialisme, l'impérialisme, l'apartheid, le racisme et le sionisme. Notre position continue pour ce qui concerne la cause sahraouie et palestinienne. Le représentant du FPLP abondera dans le même pour ce qui est du soutien de l'Algérie à la cause palestinienne", soutien sans condition ni faisant l'objet d'un quelconque investissement. Parlant de Djelloul Malaïka, il se rappelle le rôle joué par ce dernier pour rassembler les différentes factions palestiniennes alors qu'elles étaient en différends. "Sans position prise envers l'une d'elles, l'homme a exprimé le soutien total de l'Algérie à la cause palestinienne", fera-t-il observer. Pour le wali de la ville d'El-Ayoun, il est clair que "sans la Révolution algérienne et son million et demi de martyrs, beaucoup de pays ne seraient pas indépendants aujourd'hui. Quel autre peuple que les Algériens ressent notre malheur ? C'est une belle expérience pour nous et pour notre peuple qui résiste à travers différentes étapes depuis 1884 à nos jours. On a combattu les Portugais, les Anglais, les Espagnols et maintenant le Maroc. L'Algérie a mis tous les moyens à notre disposition et même ce qu'elle a de plus cher, à savoir son sol". L'ambassadrice d'Autriche se dit pour sa part fière que son pays ait pu construire des écoles au profit des enfants sahraouis. À noter que la conférence s'est achevée par la remise de cadeaux de distinction à la fille de Djelloul Malaïka. Ce dernier a été fait citoyen d'honneur de la ville d'El-Ayoun par la délégation sahraouie.
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