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“Le Président s’oppose à la levée de l’état d’urgence�
Ali Yahia Abdennour (LADDH)
Publié dans Liberté le 10 - 02 - 2004

La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (Laddh) affirme que “rien ne justifie le maintien de cette mesure�.
La ligue présidée par Me Ali Yahia Abdennour voulait rappeler que la journée d’hier correspondait au douzième anniversaire de l’instauration de l’état d’urgence. Une mesure que la Laddh a toujours dénoncée et dont elle a sans cesse revendiqué la levée. Une conférence a donc été organisée en son siège, à Alger, en présence de Me Mustapha Bouchachi et du professeur Kamel Daoud.
Douze ans après, l’état d’urgence, dicté par une conjoncture de grave crise politique et de début de violence aiguë, est prolongé de manière automatique. Pour Ali Yahia Abdennour, celui qui s’oppose, aujourd’hui, à sa levée “est sans conteste le président de la République�, M. Abdelaziz Bouteflika. “Larbi Belkheïr (chef de cabinet à la présidence), Ali Benflis (ex-Chef du gouvernement), ou même Mohamed Lamari (chef d’état-major) se sont prononcés pour la levée de l’état d’urgence, pourquoi le président s’obstine-t-il à bloquer ?� s’est interrogé le président de la ligue. La réponse est venue de lui : “Parce que la situation profite au pouvoir en place, à commencer par le ministre de l’Intérieur, Nourredine Yazid Zerhouni ; les Algériens ne peuvent plus aspirer à la moindre protestation ou manifestation de rue, excepté lors des trois semaines de campagne électorale, en vue de la présidentielle du 8 avril ; nous sommes dans une situation de non-droit prolongée. La séparation des pouvoirs reste un leurre�. Ali Yahia Abdennour estime que l’état d’urgence n’aurait jamais dû être instauré, “les lois étaient suffisamment claires et adéquates pour juger ou sanctionner les contrevenants�.
La Laddh, en rappelant cet anniversaire, rappelle aussi les deux principes sacrés de la démocratie : la souveraineté (du peuple algérien) et sa citoyenneté. Siégeant, “à titre personnel�, au sein du “front contre la fraude�, le président de la ligue a indiqué que le meeting programmé — par ce front — pour la journée d’hier, et dont la tenue est reportée, devait coïncider avec la douzième année d’instauration de l’état d’urgence.
Mustapha Bouchachi, évoquant les “lois scélérates� promulguées ou votées depuis février 1992, a insisté sur le fait que les autorités algériennes n’ont “même pas respecté les formes, contrairement à d’autres pays comme la Syrie ou l’égypte où ce genre de mesures sont reconduites de façon ordonnée�. “Il a ainsi cité le fameux décret du 11 août 1992�, conçu spécialement contre la presse et les journalistes, permettant au ministre de la communication, et par extension, à l’ensemble des ministres, de procéder à la fermeture de toute entreprise, publique ou privée, pour une durée de six mois. Kamel Daoud, de son côté, a relevé que le but recherché à travers l’état d’urgence était de “mettre le peuple aux ordres des impératifs de sécurité� et de “tuer les contre-pouvoirs�.
L’état d’urgence a été instauré le 9 février 1992 par le président du HCE, feu Mohamed Boudiaf, conformément à l’article 86 de la Constitution du 23 février 1989. Des milliers de militants et de sympathisants du FIS-dissous sont envoyés dans des camps d’internement, de “concentration�, selon la Laddh. La mesure a été prolongée une année plus tard par Ali Kafi, successeur de Boudiaf, “en contradiction avec le texte fondamental�, constate Me Bouchachi. Malgré la révision constitutionnelle, en novembre 1996, elle est maintenue. Le couvre-feu est instauré le 5 décembre 1992.
La Laddh a réitéré sa demande en faveur de la levée de l’état d’urgence.
L. B.


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