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Les réquisitoires d’Amnesty et de RSF
Leurs rapports 2004 sont accablants
Publié dans Liberté le 31 - 05 - 2004

Les deux ONG qualifient la situation des droits de l’Homme et des libertés dans notre pays de “préoccupante�.
Les rapports des ONG internationales sur la situation des droits de l’Homme en Algérie se suivent et se ressemblent. Dans leurs dernières livraisons, Amnesty international et Reporters sans frontières (RSF) sont unanimes. Les atteintes aux libertés collectives et individuelles sont légion. Depuis une décennie au moins, les multiples exactions et autres dérives des appareils policier et judiciaire sont au cœur de leur réquisitoire. “Comme les années précédentes, les défenseurs des droits humains ont été soumis à des restrictions, et les journalistes qui avaient dénoncé la corruption des plus hautes autorités ont été pris pour cible. Malgré l’intensification du débat sur les droits humains, l’impunité restait l’obstacle principal au traitement des séquelles des violations passées de ces droits�, note Amnesty International dans son rapport 2004, rendu public le 26 mai dernier. Spécialisée dans la défense de la liberté de la presse à travers le monde, RSF est également très critique. “Les poursuites judiciaires, condamnations, intimidations et agressions se sont multipliées à l'encontre des journalistes, y compris des correspondants locaux de la presse privée, et cette dernière a été soumise à une véritable campagne de harcèlement�, observe de son côté cette ONG.
La publication de son compte-rendu a coïncidé, comme chaque année, avec la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai. Dans son évaluation de la situation en Algérie, RSF s’est attardée sur les pressions endurées par les correspondants de presse. L’organisation de Robert Ménard a cité, entre autres cas, celui de Djamel Bouras, correspondant de presse domicilié à El-Bayadh et militant de la Ligue algérienne des droits de l’Homme.
Le journaliste a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir “diffamé� le représentant local de l’Organisation nationale des moudjahidine. Auparavant, le fils de “l’outragé� lui a administré une correction pour laquelle la police a gardé le silence. À Djelfa, Nora Benyagoub, correspondante du quotidien El Watan est enlevée par des inconnus.
Son tort est d’avoir dénoncé la maffia locale. Selon RSF, les tentatives de musellement s’exercent à tous les niveaux. Et les victimes les plus vulnérables sont bien évidemment ces journalistes des régions soumises au diktat des potentats locaux et de l’administration.
Consacrant un paragraphe aux menaces sur la presse, Amnesty International est à son tour éloquente. “Les restrictions à la liberté d’expression ont été renforcées alors que s’exacerbaient les tensions politiques à l’approche du scrutin présidentiel de 2004. En août, six journaux privés ont été empêchés de paraître, officiellement, parce qu’ils devaient de l’argent à l’imprimerie gérée par les autorités. Toutes ces publications avaient dénoncé, au cours des mois précédents, la corruption de certains responsables gouvernementaux et leur implication dans des scandales financiers. Plusieurs journalistes et un directeur de publication à l’origine d’articles et de caricatures ont été condamnés à des peines d’emprisonnement avec sursis pour diffamation, notamment envers le chef de l’État�, précise l’ONG.
Fidèle à son appréciation de la crise algérienne qu’elle assimile à une guerre civile, Amnesty observe, dans un ordre plus général, le maintien de l’état d’urgence et toutes les dérives qui en découlent, à savoir les disparitions, les tortures, l’interdiction des manifestations publiques et leur répression, etc.
S. Â L.


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