L'Algérie obtient avec brio un siège au Conseil de paix et de sécurité de l'UA    «Une feuille de route inspirante, qui incite au travail et ravive l'esprit national économique»    «L'Algérie n'est pas en retard par rapport au déploiement mondial de cette technologie»    Tirer les leçons de la crise de 1929 et celle de 2008    La corruption est partout dans le royaume    «La population est martyrisée depuis 18 mois, la violence traque les habitants jusque dans leur sommeil»    L'éclairage de Abdelaziz Medjahed    Des demi-finales et une affiche    L'Algérien Ahmed Kendouci victime d'une fracture tibia-péroné    L'OPGI relance les retardataires à Relizane    Participation de 12 œuvres cinématographiques    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    L'exposition "le patrimoine algérien à travers un regard belge", un hommage à Edouard Verschaffelt    Chaib reçoit une délégation du Groupe d'amitié parlementaire Mauritanie-Algérie    Sadi insiste, depuis Khenchela, sur la nécessité d'impulser le sport scolaire et universitaire    Futsal/ préparation : l'équipe nationale achève son stage à Fouka    Le ministre de la Justice s'entretient avec le président de l'Université arabe Naif des sciences sécuritaires    Douze agents exerçant auprès de l'Ambassade et des Consulats de France en Algérie déclarés persona non grata    Rencontre du président de la République avec les opérateurs économiques : des décisions qui renforcent la place de l'investissement productif dans l'édification d'une économie forte    Attaf s'entretient à Addis-Abeba avec son homologue burundais    La Fondation des Chaamba dénonce la position du Gouvernement malien de transition contre l'Algérie    Illizi : aide financière de la Sonatrach à des associations et clubs sportifs locaux    Pluies orageuses sur des wilayas de l'Est jusqu'à lundi    Installation de l'équipe technique chargée d'élaborer la nouvelle nomenclature de la formation professionnelle    Des campagnes de sensibilisation aux risques du mauvais usage du gaz naturel    L'Algérie participe à New York aux travaux du Forum des jeunes de l'ECOSOC    Réunion du comité de pilotage du projet de coopération entre le ministère de la Jeunesse et le PNUD    Biskra: coup d'envoi du Festival culturel international de la poésie arabe classique    Démantèlement d'un réseau de trafic de drogue impliquant le Maroc    Vers l'installation d'un comité technique restreint, chargé de déterminer la répartition des quotas    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La JSK perd deux précieux points sur son terrain    Ballalou dévoile les sites culturels et naturels proposés pour inscription    Projection en avant-première du film d'animation "Touyour Essalam", à Alger    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ghlamallah l'a déclaré jeudi à Tiaret
"Les solutions préconisées par les muftis ne sont pas valables pour tous"
Publié dans Liberté le 03 - 08 - 2013

Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, a appelé, jeudi à Tiaret, les Algériens à solliciter l'avis d'imams nationaux pour obtenir une fetwa concernant leurs préoccupations, affirmant que le recours à des sources étrangères "pourrait ne pas servir le citoyen algérien". M. Ghlamallah a appelé, en marge de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Tiaret, "le citoyen algérien à solliciter la fetwa qu'il veut auprès du membre du Conseil scientifique de sa wilaya et à ne pas recourir à des sources étrangères qui ne servent souvent pas le citoyen algérien".
Il a affirmé que les solutions préconisées par les muftis ne sont pas valables pour tous, soulignant "la nécessité de faire preuve de prudence et de chercher la fetwa auprès de l'imam de sa région". À une question sur la désignation d'un mufti de la République, M. Ghlamallah a rappelé que la création de ce poste relevait des seules prérogatives du président de la République. Ce n'est pas la première fois que le ministère des Affaires religieuses lance une mise en garde contre les fetwas émises de l'étranger et notamment des pays du Golfe.
Le 26 juillet dernier, le bureau des fetwas au ministère des Affaires religieuses et des waqfs a mis en garde la société algérienne contre les fetwas promulguées par des ulémas et imams non algériens car pouvant "altérer" l'intérêt suprême du pays et son intégrité religieuse. "Nous mettons en garde contre ces fetwas sollicitées auprès d'ulémas non algériens car véhiculant des messages pouvant altérer l'intérêt suprême du pays, notre référence et intégrité religieuses", a déclaré l'imam Guessoul, précisant que cette mise en garde "n'est pas une interdiction catégorique aux Algériens de contacter ces ulémas, mais plutôt un rappel sur l'impératif de connaître leurs tendances". Il avait recommandé à toute personne voulant se renseigner auprès d'un âlim étranger, notamment à travers les chaînes satellitaires, de connaître d'abord son appartenance et ses tendances, précisant "qu'une fetwa promulguée dans un royaume n'est pas la même dans un Etat démocratique". "Influencé par la pensée monarchique qui est loin de notre culture et pensée, ce mufti a le pouvoir d'endoctriner les gens et d'influer sur leurs opinions", a-t-il soutenu. Il a précisé que "l'islam est le même dans tous les pays musulmans, mais la fetwa diffère selon l'espace et le temps et suivant l'évolution de la société", ajoutant qu'une fetwa promulguée en 1962, par exemple, n'est plus celle de nos jours car le citoyen d'aujourd'hui n'est pas, non plus, celui d'autrefois.
R. N.
Nom
Adresse email


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.