EL-TARF: Une querelle finit par un meurtre Un crime crapuleux a eu lieu à Dréan, dans la wilaya d'El-Tarf. Un différend a éclaté entre deux jeunes lorsque l'un d'eux âgé de 21 ans a sorti un couteau et l'a planté dans le ventre de son antagoniste le laissant pour mort, avant de prendre la fuite. La victime a rendu l'âme avant même d'arriver à l'hôpital. L'auteur du crime sera arrêté une heure après son forfait. Il sera présenté incessamment devant le parquet. TAHAR B. BISKRA: Le prix des viandes toujours aussi élevé Le prix des viandes continue de grimper mettant les ménages biskris dans une impasse. Qu'elle soit blanche ou rouge, disent les clients des divers marchés de la ville, la viande reste trop chère. Si la viande de mouton consommée d'habitude à grande échelle dans la région demeure inaccessible de part son prix variant entre 1300 et 1400 DA/kilo, le poulet quant à lui prend des ailes. Depuis la fin du mois de Ramadhan, son prix ne cesse de grimper jusqu'à atteindre aujourd'hui 430 DA/kilo, du coup c'est le plateau d'œufs qui grimpe lui aussi à 330 DA. Pour les éleveurs du mouton de race basés à Ouled Djellal, le meilleur à travers le pays, les prix ont grimpé suite à "une spéculation dont nous ne sommes pas responsables", disent-ils. Ajouter à cela, "à l'approche de l'Aïd El-Kebir, certains revendeurs préfèrent mettre à l'abri les ovins qu'ils achètent chez nous à des prix raisonnables, pour faire monter les prix en cette veille, et de ce fait privent le marché national d'une forte quantité de viandes rouges, action qui a généré ainsi une flambée des prix à la consommation", disent les éleveurs qui pointent du doigt également l'exportation frauduleuse vers les frontières Est et Ouest. Du côté du ministère de l'Agriculture, on promet d'agir pour rendre cette denrée accessible à davantage de ménages et on promet aussi une baisse des prix des viandes blanches au cours des prochaines semaines en raison des mesures fiscales, décidées par le gouvernement tendant vers l'allègement de l'impôt sur ces produits. En attendant, la spéculation bat son plein sur ces produits de base. H. L. JIJEL: Des ouvrages d'art sur la RN43 tardent à se concrétiser Malgré la souffrance endurée quotidiennement par les usagers de la route au niveau de la RN43 reliant Jijel à Constantine à cause de sa vétusté, les entreprises chargées de la réalisation trainent toujours. Plusieurs ouvrages d'art en cours de réalisation ont provoqué le mécontentement des automobilistes et aussi des responsables locaux suite aux retards enregistrés, à l'instar des ponts d'Oued El Kebir à El Milia, et ceux d'El-Mouzina et Irdjana à El-Ancer. En principe, les travaux de dédoublement de la RN43 devaient déjà être achevés, mais les entreprises chargées du projet ont dépassé les délais fixés et ne cessent de trouver des excuses pour se justifier. Lors de sa visite, en fin de semaine, sur les chantiers, le wali a exprimé clairement son mécontentement face aux retards enregistrés dans les travaux. Il a instruit le maître d'ouvrage d'appliquer les pénalités de retard sur l'entreprise de réalisation et élaborer un plan de redressement pour rattraper le retard. "Vous êtes complice de ce retard, l'entreprise traîne dans la réalisation et vous la régularisez par des avenants (...) Ce chantier est un scandale", dira le wali furieux en s'adressant au représentant de la DTP. Le wali qui n'a guère apprécié ce retard injustifié leur a accordé un délai de 15 jours pour le renforcement du chantier en moyens humains et matériels et achever les travaux dans les délais impartis, faute de quoi les pénalités de retard seront appliquées fermement. Notons enfin que plusieurs projets à Jijel accusent des retards inexpliqués, on citera en l'occurrence le port de pêche et de plaisance d'El-Aouana, dont les travaux ont débuté en 2009, et n'a jamais vu le jour. Mouloud SAOU Nom Adresse email