L'Unpef estime que les syndicats autonomes sont devenus des partenaires sociaux actifs et incontournables et de véritables représentants des travailleurs. Les communiqués des syndicats de l'éducation nationale se suivent et se ressemblent dans leur finalité qui n'est autre que l'amélioration du fonctionnement et du rendement de l'école algérienne. Une amélioration qui passe par une réforme radicale du système éducatif qui a montré ses limites depuis de longues années déjà. Les premières mesures décidées par la tutelle pour cette rentrée scolaire ne convainquent pas les partenaires sociaux ni même les enseignants. Un appel pressant est lancé par l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation Unpef pour "ouvrir sérieusement le dossier de la réforme du système éducatif." Réuni à l'occasion de la rentrée scolaire "marquée par des conditions difficiles sur tous les plans, pédagogique, social et professionnel notamment en raison de la non-concrétisation des PV signés avec la tutelle", le bureau national de l'Unpef a mis l'accent sur la nécessité de lancer le grand chantier de la refonte du système et la révision des activités périscolaires. Les membres du bureau national ainsi que les représentants des conseils de wilaya et des bureaux régionaux préconisent aussi "la réhabilitation de la formation spécialisée dans le recrutement en vue de garantir une école distinguée, un enseignant de qualité et un élève excellent." Evoquant le volet socioprofessionnel, le syndicat de Sadek Dziri revient sur les doléances en suspens. La principale concerne, sans conteste, une nouvelle révision du décret exécutif n°08-315 déjà amendé par le texte 12-240 portant statut particulier des personnels de l'éducation nationale. L'Unpef revendique la révision des nombreuses irrégularités qui entachent le statut particulier de façon à préserver les droits de tous les travailleurs, notamment les sept catégories de personnels occupant les postes en voie d'extinction. La situation des corps communs et des agents de sécurité n'est pas en reste ; le syndicat demande la révision de leur statut particulier et régime indemnitaire ainsi que l'abrogation de l'article 87 bis pour améliorer leur situation socioprofessionnelle. L'Unpef revient, par ailleurs, sur le brûlant dossier de l'actualisation et de la généralisation des primes du Sud, des Hauts-Plateaux et des Aurès. Les mesures prises dans ce sens, il y a quelques mois, suite aux instructions de Sellal, ont exclu "de nombreux corps dont le salaire est dérisoire". L'Unpef défend, enfin, la baisse de l'IRG et l'élargissement de la tripartite aux syndicats autonomes qui sont devenus des partenaires sociaux et de véritables représentants des travailleurs. M B Nom Adresse email