Le ministre, qui effectuait une visite de travail et d'inspection dans la wilaya, a déclaré que "dans un avenir proche, nous pensons dédier une grande partie du barrage de Sidi-Abdelli à l'agriculture pour Sidi Bel-Abbès et Tlemcen". "Vu l'avènement du dessalement de la région ouest du pays qui a provoqué un certain bouleversement du chemin hydraulique, tout le système a besoin d'être revu avec des réaffectations et touchera positivement la wilaya de Sidi Bel-Abbès. Pour cela, nous allons entamer, dès le début de l'année prochaine, le renforcement de cette wilaya par la station de dessalement de Honaine pour un apport de 100 000 m3/jour au lieu de 40 000 m3 aujourd'hui", a indiqué jeudi dernier, à Sidi Bel-Abbès, le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib. Le ministre, qui effectuait une visite de travail et d'inspection dans la wilaya, a déclaré aussi que "dans un avenir proche, nous pensons dédier une grande partie du barrage de Sidi-Abdelli à l'agriculture pour Sidi Bel-Abbès et Tlemcen". Il a aussi souligné que la principale problématique à laquelle la wilaya de Sidi Bel-Abbès était confrontée de manière récurrente, notamment les inondations occasionnées par les crues de l'oued Mekerra pour le chef-lieu de wilaya, a pu être résolue avec la réalisation du barrage et les canaux de dérivation en béton dans la zone périurbaine sud de la ville sur 13 km. "Pour oued Mekerra, je pense que l'Etat a innové en le dotant d'un système de prévision et d'alerte des crues. C'est un réseau à la fois électronique, de télécommunication et qui permet avec un instrument de mesure de prévenir et donner l'alerte de la crue", a-t-il rappelé. Selon Hocine Necib, il ne faudra pas que l'oued constitue un danger pour les autres agglomérations. À ce sujet, il dira que "nous pensons aussi réaliser d'autres aménagements dans le cadre du prochain plan quinquennal de telle sorte à sécuriser toutes les agglomérations et faire de oued Mekerra beaucoup plus une source de profit et de richesse que de dangers." Concernant le programme de rénovation, dont divers projets sont en cours à Sidi Bel-Abbès pour le renforcement et la sécurisation en eau potable de la population, le ministre a déclaré au sujet des entreprises de réalisation que "pour le programme de rénovation dans les grandes villes, notamment le branchement pour les particuliers, nous disposons d'une pépinière de petites entreprises de jeunes qui sont financées par l'Etat (Ansej et Anem) et qui cherchent du travail. Donc, avec l'ADE qui va acquérir plus de 600 000 compteurs, j'ai décidé de m'appuyer sur cette population d'entreprises de jeunes pour les poser. On va les aider car le code des marchés nous permet de donner du gré à gré à hauteur de quatre millions de dinars. L'entreprise sera gagnante du fait qu'elle va s'occuper de petites tâches qui reviendront plus cher pour l'ADE." Interrogé également sur la promotion du service public, le ministre s'est voulu très rassurant en évoquant un contrat de 600 milliards de centimes de gré à gré passé avec la SNVI et l'ENMTP pour renforcer les moyens d'intervention des unités de l'ADE. "Les moyens de l'ADE n'ont pas évolué depuis pratiquement 2008 et leur parc est vieillissant. Donc, il faut lui donner un nouveau souffle, notamment avec un matériel neuf et l'ouverture prochaine d'un centre de formation à Alger pour former tous les corps de métier", a-t-il précisé. A. B Nom Adresse email