Pour son premier anniversaire, Tajamou Amel El-Jazaïr (TAJ), n'a pas lésiné sur les moyens pour donner l'image d'un parti fort et ancré dans la société. Pour ce faire, des centaines, voire des milliers de personnes, venues de plusieurs régions du pays, ont été conviées à la cérémonie, qui a eu lieu, hier, à la Safex d'Alger. Le ton était donné dès le début. Ainsi, d'emblée, le président du parti, Amar Ghoul, a insisté sur le choix de la date pour souffler la première bougie du Taj. Il s'agit, en effet, du 8e anniversaire de la réconciliation nationale. Comme une symbolique, le choix de cette date est une autre affirmation de soutien à l'artisan de ce projet, le chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika. Tout au long de son discours, Amar Ghoul a réaffirmé son soutien indéfectible à Bouteflika. "L'Algérie était isolée durant des décennies. Grâce au président Bouteflika, à ses valeurs de fraternité, à son courage, à sa perspicacité et à son professionnalisme, il a pu éteindre le feu de la fitna", a indiqué Ghoul dans son discours. En ajoutant, dans le même sillage, que "cet homme mérite tous les égards et le respect", avant de dire que le seul hommage à rendre à Bouteflika "est de lui être fidèle". "Nous prônons la continuité", a encore ajouté Amar Ghoul, pour rappeler la position du parti quant à la prochaine élection présidentielle à laquelle Taj "se prépare à jouer les premiers rôles". La position du Taj, exprimée à demi-mot par son chef, est expliquée, par ailleurs, toujours selon Amar Ghoul, comme "une preuve de fidélité à Bouteflika". Cela étant, il appelle à faire de la prochaine présidentielle "une fête pour l'Algérie" et une station "pour préserver les acquis de paix et de développement". À propos de l'actualité immédiate, le chef du Taj pense qu'au sein de l'armée, "il n'y a pas de clan" et que les derniers changements opérés par Bouteflika "répondent à l'impératif de professionnalisation" et surtout "sont les retombées de la situation locale, régionale et internationale". Sur ce, Amar Ghoul s'est laissé glisser dans ses propos une accusation à l'encontre "de certains Algériens". Ces derniers "œuvrent", selon son expression, à déstabiliser le pays avec l'aide d'officines étrangères occultes. Pensant que le Printemps arabe, qui ne s'est pas invité en Algérie, est l'œuvre "de cet homme d'exception qui est Bouteflika", Amar Ghoul considère que les objectifs des soulèvements dans certains pays répondent à une logique de dilapidation des richesses de ces pays. Cette orchestration a été "minutieusement préparée par l'Occident", a-t-il conclu. M M Nom Adresse email