A malin, malin et demi. C'est ce qui peut être retenu comme leçon ce vendredi au souk à bestiaux de Djelfa. Un homme se prévalant de la citadinité et de l'islam négocie l'achat de trois moutons chez un éleveur. Après avoir réglé la somme de 100 000 DA et qu'il ait embarqué sa marchandise dans un véhicule que l'éleveur a choisi pour son client. Ce dernier a pris la route vers le nord du pays. L'éleveur s'est rendu compte en recomptant son argent que les billets étaient faux. Il alerte la gendarmerie qui lance un message à toutes les unités en faction. Le conducteur du véhicule contacté par téléphone il donne sa position et le faussaire est arrêté lors de son passage d'un barrage de gendarmerie. Ce n'est pas la première fois que cela se passe. Tous les éleveurs sont alertés et ils redoublent de vigilance. Le faussaire qui est actuellement en détention préventive à la prison de Djelfa aura tout le temps de digérer son forfait. Les peines prévues pour les contrefacteurs sont lourdes et plus longues que celles appliquées aux voleurs. Ce n'est pas la première fois que cela se passe. Les éleveurs ont été victimes d'escroquerie tels les achats à crédit qui n'ont jamais été réglés. Ils ont subi des pertes importantes suite à des vols de bétail et parfois ils ont même payé de leur vie quand ils se sont opposés aux voleurs. Quand aux faux billets il y a eu le plus lourd forfait de deux milliards dont a été victime un éleveur des Ouled Oubid Allah en 2004. Il n'a jamais été élucidé. D O K Nom Adresse email