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Financement de la microentreprise : le pavé dans la mare de M. Benmeradi
Publié dans Liberté le 30 - 10 - 2013

C'est un véritable pavé dans la mare que le ministre du Travail, de l'emploi et de la Sécurité sociale, M. Benmeradi, a jeté, en tentant juste avant l'Aïd à la Radio nationale, de "réfuter l'idée selon laquelle les jeunes ne remboursent pas leurs dettes". Le ministre a révélé que "le taux de recouvrement des échéances dues à l'Ansej à la date d'aujourd'hui est de 63%, le reste des prêts étant en contentieux". La situation est encore plus mauvaise pour le dispositif jumeau de la Cnac ou le même taux de recouvrement des prêts était seulement de 52%. M. Benmeradi remets ainsi en cause, volontairement ou non, toutes les déclarations apaisantes des responsables du secteur. On peut rappeler que les "déperditions de crédits" souvent évoqués par la presse nationale, étaient ces dernières années minimisés par les responsables des 2 agences. Le DG de l'Ansej, Mourad Zemali, évoquait récemment encore la question essentielle de la viabilité économique des entreprises créées dans la cadre de son agence en affirmant que leur taux de mortalité "ne dépasse pas 2,5% des entreprises créées depuis 1997". Il assurait également que "les microentreprises sont de bonnes clientes pour les banques". Même son de cloche du côté de la Cnac dont un directeur central, M. Zanoun, indiquait voici à peine quelques mois que le nombre des microentreprises qui n'arrivent pas à rembourser leurs crédits bancaires reste faible. "1100 microentreprises sur les 74 000 créées par la Cnac, depuis le lancement du dispositif en 2005, ont présenté des difficultés à rembourser leurs crédits. Cela représente un pourcentage qui ne dépasse pas les 2%", affirmait-il lui aussi sur une chaîne de la Radio nationale.
Près de 5 milliards de dollars de crédits annuels
Il n'existe pour l'instant aucune évaluation du coût financier global des différents dispositifs mis en place par les pouvoirs publics. Ce qu'on sait déjà, grâce aux informations fournies récemment par les responsables des organismes concernés, c'est que le nombre de bénéficiaires est en plein boom. On a appris au printemps dernier que le cap des 100 000 microentreprises créées annuellement dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi de jeunes a été franchi en 2012. Le chiffre exact est de 100 800 microentreprises dont 65 000 microentreprises créées par l'Ansej et 34 800 par la Cnac. M. Benmeradi vient pour sa part de mentionner le chiffre total de près de 270 000 microentreprises financées à ce jour. A l'origine de l'accélération des activités des deux agences depuis 2 ans, leurs DG mentionnent les décisions prises le 22 février 2011, qui ramènent l'apport personnel au niveau symbolique de 1 ou 2% du montant de l'investissement fixé désormais, au maximum, au seuil symbolique de 10 millions de DA. Autres facteurs ayant contribué à l'engouement pour cette formule : la participation active des banques publiques ainsi que les facilitations dans l'accès aux locaux.
H. H.
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