À l'occasion de l'ouverture de la deuxième édition de MéditerraCiné, les journées du film méditerranéen d'Alger, une conférence de presse a été donnée hier au Sofitel par les organisateurs, afin d'annoncer les grandes lignes de cet événement dédié au septième art. Initié par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), le chef de département cinéma et audiovisuel Nabila Rezaïg a présenté le menu de ces journées qui seront pimentées par une jolie sélection de longs métrages. Au total, douze films seront projetés en DCP, à raison de trois séances par jour (15h, 17h, 19h) à la salle Ibn Zeydoun (Oref), du 10 au 14 novembre. Quant aux séances de 19h, elles seront suivies d'un débat avec le réalisateur du film projeté. L'Aarc a axé ses choix sur des films "de fictions récents et de qualité exprimant, de diverses manières, les talents, les styles et les tendances du cinéma méditerranéen". "MéditerraCiné se veut également un trait d'union entre les différentes cultures, ainsi qu'un espace d'échange professionnel." Parmi ces œuvres, on retrouve : Le royaume des fourmis (en ouverture) du Tunisien Chawki Mejri. Kuma (Turquie) d'Umut Dag, Les enfants de Sarajevo (Bosnie) d'Aida Bejic, Mort à vendre (Maroc) de Faouzi Bensaïdi, Winter of Discontent (égypte) d'Ibrahim El-Battout et pour la clôture Omar (Palestine) de Hany Abu Assad. Concernant les productions algériennes, le film Yemma de Djamila Sahraoui représentera le pays dans cette deuxième édition. Selon la conférencière, ce film a été choisi pour le nombre de récompenses obtenues depuis sa sortie l'an dernier. Pour les réalisateurs en herbe, des master class seront animées tous les matins de 10h à 11h, à la villa Dar Abdeltif, par des producteurs et réalisateurs. On peut citer notamment la réalisatrice Lara Saba (Liban), le scénariste Mauricio Braucci (Italie) et le producteur et spécialiste du monde arabe, Daniel Ziskind (égypte). R. C. Nom Adresse email