Médaille d'or pour l'Université de Constantine 3 à la Conférence internationale sur la sécurité alimentaire au Qatar    Le ministre de la santé reçoit des membres du SAP    Cessez-le-feu à Ghaza : cinquième échange de prisonniers entre le Hamas et l'entité sioniste    La succursale de la banque turque "Ziraat Bankasi" agréée par la Banque d'Algérie    Le Premier ministre arrive à Sakiet Sidi Youcef pour coprésider avec son homologue tunisien la commémoration du 67e anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youcef    Les crimes de guerre de la France en Algérie, 1830-1847", nouvelle publication de Karima Aït Dahmane    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48181 martyrs et 111638 blessés    Cisjordanie occupée : l'agression sioniste contre la ville de Jénine et son camp se poursuit pour le 19e jour consécutif    Les enjeux miliaires et sécuritaires dans le cadre du dialogue Otan/Méditerranée    C'est 30 ans de mensonges et de massacres au Moyen-Orient !    250 tonnes d'aides humanitaires collectées au profit des palestiniens à Ghaza    La bande de Ghaza, «partie intégrante d'un futur Etat palestinien»    Une crise s' invite à la Fédération guinéenne de football    la 18e journée programmée le 11 février    Le tournoi national de la presse reconduit    Le nantissement, entre une attitude légale et son maniement aléatoire !    Attribution de 30 logements à Khadra    Sécurité routière à Mostaganem 1.469 motos contrôlées durant le mois de janvier    Le BTPH en tête des offres de formation    L'UIPA s'indigne des «déclarations racistes»    Les mesures du projet de loi de Finances 2025 visent à améliorer le climat des affaires en Algérie    Quatorze films institutionnels distingués    Mise en valeur de son héritage littéraire et religieux    «Les perspectives et défis des théâtres en Algérie» en débat    Coupe d'Algérie (1/8es de finale): l'USMH et le MOB passent, historique pour le CRT    "Soupçon d'Art, l'Art en partage", une exposition qui met en valeur le patrimoine culturel algérien et africain    Le Général d'Armée Chanegriha reçu à New Delhi par le Chef d'Etat-major de la Défense des Forces armées indiennes    Sauvetage de 15 candidats à l'immigration clandestine au nord-est des côtes de Boumerdes    Athlétisme : trois athlètes algériens au meeting international de Fazaa    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation : 99 dossiers de déclaration de candidature acceptés jusqu'à jeudi    Le FFS tient une session extraordinaire de son Conseil national    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025: La 25e édition promet un spectacle grandiose à travers l'Est et le Sud du pays    Chaib reçoit le Directeur général de l'AAPI    Le ministre de la Santé se réunit avec les membres de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer    Le président de la République opère un mouvement partiel dans le corps des présidents de Cours et des procureurs généraux    Natacha Rey demande l'asile politique pour Piotr Tolstoï en Russie en raison de persécutions judiciaires        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



GEORGES HACHEM, LORS DU 3e MAS- TERCLASS DE “MEDITERRACINE”
“Ma meilleure arme est ma mémoire”
Publié dans Liberté le 05 - 04 - 2012

“L'art cinématographique est de raconter une histoire. Il ne faut pas en faire un mode d'emploi”, a indiqué le réalisateur libanais Georges Hachem.
Cette déclaration a été faite, avant-hier, à Dar Abdeltif, dans le cadre d'un masterclasse organisé en marge des Journées du film méditerranéen d'Alger, MéditerraCiné (du 31 mars au 7 avril 2011), organisées par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), en partenariat avec MD Ciné. Le réalisateur a participé à cet événement avec la projection de son premier long-métrage Balle perdue.
À cet effet, lors de cet atelier, Georges Hachem est revenu sur son film, sa conception de la mise en scène, la relation en cinéma arabe et la guerre, ainsi que sur ses influences. Le réalisateur libanais a évoqué le rapport entre le 7e art et les évènements qui ont bouleversé les pays arabes comme les “guerres civiles”.
Pour lui, même si les cinéastes arabes ont le “devoir” de transcrire leur histoire, “le cinéma est un mode expression artistique, le cinéaste n'est pas un porte-parole ou un reporter”, a-t-il signalé. Et d'ajouter : “Le cinéma doit être universel. Il se bâti sur une histoire. Maintenant, il est perverti par les médias.” Par ailleurs, durant cette leçon de cinéma, il s'est également intéressé au travail de et sur la mémoire. “Pour raconter la guerre, ma meilleure arme est ma mémoire. Il faut traiter la guerre comme une catastrophe naturelle. Mais, elle n'est pas naturelle ! Il faut dénoncer ce séisme prémédité”, a-t-il souligné.
Ayant connu la guerre à l'âge de dix ans, Georges Hachem a souligné les répercussions sur les “gens ordinaires”, ce qui transparaît dans son film. D'une durée de soixante-seize minutes, Balle perdue a été réalisé en 2010. Durant toute une journée de l'année 1976, on découvre la vie de Noha (Nadine Labaki).
Cette jeune femme qui s'apprête à se marier dans deux semaines, voit toute sa vie basculer en une fraction de seconde. En effet, cette journée ensoleillée semblait être banale et ordinaire pour cette Libanaise, mais les choses tournent vite au vinaigre. Une jolie histoire où le réalisateur met en exergue les bouleversements et les blessures de la guerre sans forcément montrer l'état de guerre. Concernant le financement de cette production, Georges Hachem a expliqué que “l'argent ne vient pas d'ailleurs. Le film est à 100% libanais. L'étranger peut-il savoir mieux que moi, ce qui s'est réellement passé au Liban ? Pour s'imposer, il faut d'abord s'autofinancer”.
En outre, le conférencier est revenu sur les réalisateurs qui ont permis sa construction dans le domaine cinématographique. “Roslavets et Bessa, ce sont des univers cohérents sur la connaissance et l'expérience humaine. Je n'aime pas les films qui me manipulent sur le moment où je dois rire où pleurer”, a-t-il dit.
H M


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.