Le roman algérien de langue française, de Faouzia Bendjelid Paru aux éditions Chihab, Le roman algérien de langue française de Faouzia Bendjelid est un travail académique et didactique (non exhaustif dans son contenu), dans lequel l'auteure propose une synthèse du parcours du texte romanesque dont l'objet du discours littéraire est l'Algérie dans le champ métaphorique algérien. Partant du roman colonial, de la parole du colonisateur, l'auteure enchaîne sur le roman algérien à travers son histoire, allant de son émergence dans les années trente à son déploiement et son essor dans les temps contemporains. Cette (re)lecture du texte romanesque considère les aspects thématiques que recouvre son écriture ainsi que l'essor perpétuel dont témoigne la diversité de ses formes esthétiques. Au matin de la parole, de Gabriel Mwènè Okoundji Paru aux éditions Apic, Au matin de la parole – Cheminement vers une poésie d'initiation est un ouvrage dans lequel Gabriel Mwènè Okoundji aborde, dans une langue riche de maximes, de proverbes, de métaphores et de symboles, les questions qui touchent à la vie et à l'âme de l'univers. Une profonde vision cosmogonique qui éclairera le lecteur dans le champ de sa quête, sur les sentiers de son propre cheminement, à l'écoute des bruits du monde. Gabriel Mwènè Okoundji est considéré comme une figure marquante de la poésie contemporaine d'expression française. Ses livres ont remporté plusieurs prix littéraires parmi lesquels le Prix Poésyvelynes (2008), le Prix spécial de l'Académie nationale des sciences, belles lettres et arts de Bordeaux (2011), le Grand Prix littéraire d'Afrique noire (2010). Chronique des Aurès, de René Fagnoni Paru aux éditions Dalimen, Chronique des Aurès –Recueil de poésies visuelles et autres senteurs est un beau livre de René Fagnoni, actuellement secrétaire général du comité de groupe Socpresse-Le Figaro, qui est un amoureux de l'Algérie. Pourtant, c'est à une période charnière de la guerre d'indépendance de ce pays qu'il a été envoyé grossir les rangs de l'armée coloniale française dans les Aurès. En découvrant au fil de son séjour, dans cette région, la terrible condition sociale dans laquelle se débattait la population locale, son ressentiment contre le colonialisme n'a fait que se renforcer. Lui, qui a succombé aux charmes de l'Algérie et à la bonté de ses habitants, continue, quarante-huit ans après, à aimer ce pays, son pays, avec la même ardeur. Par ce précieux document historique, il nous propose un voyage à travers cette Algérie qu'il a découverte. Mais ce récit, illustré d'images prises par l'auteur à cette époque, se veut aussi un hommage à cette frange de la population de souche européenne qui n'a pas hésité à exprimer sa solidarité agissante envers le peuple algérien dans son combat pour l'indépendance. La maison de lumière, de Nourredine Saâdi Paru aux éditions Chihab, La maison de lumière de Nourredine Saâdi est un roman qui s'intéresse à une maison mauresque suspendue entre ciel et mer, baignée de lumière : Miramar. Construite pour le vizir du dey d'Alger durant la période ottomane, caserne lors de la conquête coloniale, occupée par un marchand juif et par un général français, tombée en déshérence à l'indépendance, la maison a toujours été entretenue au fil des siècles par les Aït Ouakli, gardiens des murs et de leur mémoire et narrateurs de l'histoire. À travers ce lieu mythique, symbolique et réel, c'est toute l'histoire de l'Algérie depuis les Ottomans à nos jours, ses drames et ses conflits d'identité, que nous conte Nourredine Saâdi, la fresque saisissante d'Alger la Blanche, le chant des bâtisseurs et de tous ceux qui l'ont adoptée et aimée. Les Pays-Bas et la guerre d'Algérie, de Niek Pas Comment la guerre d'Algérie − si lointaine pourtant − en est-elle arrivée à ébranler les intellectuels, les hommes politiques et les citoyens néerlandais de l'époque ? C'est à cette question que tente de répondre Niek Pas dans l'essai à l'originalité frappante, Les Pays-Bas et la guerre d'Algérie. L'auteur évoque d'abord les relations diplomatiques entre les Pays-Bas et la France, longtemps caractérisées par une alliance solide et tenace. Il s'intéresse de près, ensuite, à la couverture médiatique néerlandaise du conflit algérien. Enfin sont évoquées les grandes actions humanitaires menées par les Pays-Bas − l'opération Sauvez un enfant en tête − et suivies activement par des millions de Néerlandais. S'appuyant sur des articles de presse, des extraits de discours politiques, des images d'archives et des témoignages précieux, Niek Pas relate avec rigueur la prise de conscience des Néerlandais et la singulière empathie témoignée au peuple algérien. Alger sous le ciel, de Halim Faïdi, Kays Djilali, Malek Alloula, Nina Bouraoui Paru aux éditions Barzakh, Alger sous le ciel est un beau livre collectif, signé Halim Faïdi, Kays Djilali, Malek Alloula et Nina Bouraoui. En 2006, l'architecte algérois Halim Faïdi a la possibilité de survoler Alger pour la photographier. L'opportunité est unique. Il confie alors le travail au photographe Kays Djilali. Cet ouvrage propose les photographies aériennes prises à cette occasion. On reconnaît ici la Grande Poste, là la dense Casbah, Bab El-Oued et son front de mer, ailleurs enfin, ces énigmatiques zones de proche banlieue. Mais certaines vues surgissent parfois, insolites et déroutantes, au point de sembler des toiles abstraites. Inédites et exceptionnelles à plus d'un titre, ces photographies donnent à voir des facettes inattendues d'une ville familière et méconnue à la fois. Trois textes les accompagnent. Une préface de Halim Faïdi, initiateur du projet, il revient sur le "making of" de l'aventure et se livre à une réflexion sensible autour de cette expérience. Un texte de l'écrivaine Nina Bouraoui, entre méditation grave et déclaration d'amour fiévreuse à la ville de son enfance. Enfin, du poète Malek Alloula, un récit d'ombre et de lumière, où se mêlent sensations et expériences initiatiques. Dans le soulèvement, Algérie et retours, de Habib Tengour Paru aux éditions Apic, Dans le soulèvement, Algérie et retours réunit une trentaine d'essais écrits entre 1980 et 2008. Textes d'occasion, sur le vif parfois, trahissant le choc qui les a engendrés : l'affaire Rushdie, le 11 septembre, la décennie noire, l'assassinat de Abdelkader Alloula... Expliquant l'Algérie, l'auteur s'explique lui-même, dévoilant son univers littéraire... sa ville, Mostaganem ; ses musiques, du chaâbi au raï ; ses poètes et artistes, Kateb et Khadda, Pélégri et Dib, Rimbaud, Sénac, Seféris ; ses vieux émigrés qu'il tente de faire parler ; ses méditations sur le rôle du poète dans la cité. Défiant toute chronologie, il entraîne le lecteur dans un jeu de marelle entre terre et ciel sur le sol accidenté d'une Algérie en mouvement. Faty, sa fille Thas et Monsieur Pons, de Hocine Haroun Paru aux éditions Enag, Faty, sa fille Thas et Monsieur Pons de Hocine Haroun est un roman qui esquisse des protagonistes déchirés par l'histoire. Hocine Haroun aborde avec justesse la frustration des uns et l'incompréhension des autres. Un ouvrage surprenant situé entre tentation et privation. Une histoire d'amour émouvante où transparait en filigrane cette relation quasi incestueuse entre la France et l'Algérie, que l'histoire, par son alchimie des événements, a concoctée. Plutôt connu comme artiste peintre, Hocine Haroun est enseignant de langue française de formation. Il a édité son premier roman le Roseau sentimental chez la Pensée universelle (Paris, 1983), et il est actuellement président de l'assemblée populaire de la wilaya de Tizi Ouzou. Dictionnaire du cinéma algérien, de Achour Cheurfi Paru aux éditions Casbah, Dictionnaire du cinéma algérien – et des films étrangers sur l'Algérie (réalisateurs, comédiens, films) de Achour Cheurfi est conçu comme un outil de consultation, d'information, de travail et de recherche à destination non seulement des professionnels des arts visuels, des journalistes et des cinéphiles, mais également d'un large public intéressé par l'histoire et la réalité du cinéma algérien. Ce dictionnaire est composé de 1500 notices de films, de cinéastes et de comédiens. Structuré en trois volets : le cinéma colonial (1897-1962), le cinéma national (1957-2007) et les films étrangers produits sur l'Algérie (1962-2007), il fait ainsi le point sur un siècle de la cinématographie algérienne, depuis sa naissance jusqu'à nos jours. Assadissa bi tawqit et-Tahrir, de Mahmoud Abou Bakr Paru aux éditions Socrate News, Assadissa bi tawqit et-Tahrir de Mahmoud Abou Bakr est un recueil de textes qui relatent le quotidien de cet auteur et journaliste durant "la Révolution du 25 janvier" en égypte, qui a eu pour conséquence la chute du régime de Hosni Moubarak. Tout en essayant de garder un regard lucide et critique sur les événements qui s'enchaînent autour de lui, Mahmoud Abou Bakr tente de revenir sur les différents bouleversements, changements et autres événements qu'a connus l'égypte ces dix dernières années. Tombeau pour Jean Sénac, dirigé par Hamid Nacer-Khodja Paru aux éditions Aden, Tombeau pour Jean Sénac est un ouvrage collectif, dirigé par Hamid Nacer-Khodja, dans lequel on retrouve, entre autres, des contributions de Salah Guemriche, Christiane Chaulet-Achour, Hamid Tibouchi, ou encore Dominique Combe. Poète d'avant-garde, ami d'Albert Camus et de René Char, Jean Sénac est né en Algérie en 1926. Très tôt, à l'âge de 12 ans, il s'intéresse à la poésie ; à 18 ans, il s'engage dans l'armée de l'air près d'Alger où il fréquenta les milieux littéraires. Il se nouera d'amitié avec Emmanuel Roblès, rencontrera Simone de Beauvoir, participe dès les années 1950 à la création de revues avec des écrivains algériens tels que Kateb Yacine et Mohammed Dib. Il poursuivra jusqu'à sa mort l'image d'un père qu'il n'a jamais connu. Drame intime d'un homme dont les prises de position en faveur d'une "patrie algérienne" et l'engagement politique aux côtés de la Fédération de France du FLN pendant la guerre d'Algérie ont provoqué des ruptures déchirantes, comme celle qui le sépare d'Albert Camus, son "père spirituel". Nom Adresse email