Les services de la wilaya d'Oran, notamment l'inspection générale, ont réagi à temps pour arrêter l'hémorragie qui semble gagner d'autres communes balnéaires. Le désormais ex-maire de la localité côtière d'El-Ançor, qui vient d'être convoqué par la justice dans le cadre d'une affaire de forfaiture, dévoile les facettes entourant ce dossier qui risque de faire tache d'huile. Les services de la wilaya d'Oran, notamment l'inspection générale, ont réagi à temps pour arrêter l'hémorragie qui semble gagner d'autres communes balnéaires. Dans la commune d'El-Ançor, où tout a débuté par la suspension d'un vice-président de l'APC suite à une plainte non fondée, la justice aura vite fait de le réhabiliter dans ses droits. Commence alors le dévoilement de cette cabale montée de toutes pièces. L'effet boomerang sera fatal aux instigateurs de cette machination aux relents vengeurs. Des lettres de délation et de dénigrement, cette fois-ci contre le P/APC, ont commencé à pleuvoir sur le bureau des responsables locaux. Dénonçant l'attitude de l'ex-maire, les lettres l'accusent ouvertement de construire illicitement une maison sur le lieu même de sa résidence. Les investigations ont démontré l'appropriation d'un hangar situé dans une terre agricole "par voie de désistement". Toujours est-il que l'ancien édile s'est permis d'y bâtir une habitation de deux étages, triplant ainsi sa surface sans acte ni permis de construire. Le nouveau wali d'Oran, Abdelghani Zaâlane, a ordonné la suspension du maire de cette commune pour avoir toléré la prolifération des constructions illégales au niveau des lieux-dits Galena et la Carrière. Il est également reproché au maire suspendu d'avoir falsifié un registre de la commission des marchés où il a été constaté des "correctifs faits à l'aide de corrector". En attendant les conclusions de l'instruction, la localité d'El-Ançor a un nouveau maire en la personne d'un élu choisi par consensus. Par ailleurs, dans la localité de Aïn Turk, 42 personnes sont entendues par la justice dans le cadre d'une affaire de concussion. Le P/APC de cette commune du littoral ouest a été suspendu par Abdelmalek Boudiaf, ancien wali d'Oran. Les griefs retenus contre cet ancien fournisseur de matériel de quincaillerie ont trait à son activité antérieure à son poste de maire. "Une enquête demandée" a été déclenchée suite à la découverte par la justice du mode de paiement concernant l'attribution de trois marchés obtenus par le commerçant (puis maire) à Aïn Turk, portant sur un montant de 2 millions de dinars. Bien entendu, les investigations se sont orientées vers le receveur de la recette intercommunale (actuellement incarcéré), pour son rôle joué dans le paiement des entreprises et des fournisseurs. Une transgression aux lois en vigueur ayant entaché d'irrégularités le processus de règlement a surgi. La justice s'intéresse de ce fait aux virements effectués par compte courant postal, alors que le règlement fait obligation au receveur de procéder par virement bancaire. C'est une manière d'échapper au fisc, car aucune traçabilité n'est visible par ce moyen de paiement rédhibitoire. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les communes côtières semblent touchées par cet épiphénomène. Dans ce maelstrom inexorable, les intérêts des uns et des autres passent avant les devoirs. L'image d'Epinal que la commune de Bousfer veut bien se donner est un autre cas de figure d'accaparement patent. Là aussi, une enquête administrative engagée par l'inspection générale de la wilaya d'Oran soulève des pans entiers "d'affaires" mettant en cause l'ancien et l'ancienne maire. Le premier a été suspendu pour son implication dans des dossiers liés à la gestion ; la seconde est aussi rattrapée par ses antécédents. L'administration lui reproche d'avoir délivré des contrats de location non conformes, toléré la profusion des constructions illicites et autorisé l'attribution d'un lot de terrain au lieu Ouadit. L'ancien maire de Bousfer a été remplacé par le plus jeune maire d'Algérie, âgé de 28 ans. À côté de ces extrêmes, on laisse entendre qu'une enquête a été ouverte dans la commune de Mers El-Kebir, une autre localité balnéaire... Nom Adresse email