L'affaire a été déclenchée suite à une plainte déposée par un commerçant dans laquelle il a dénoncé le policier. Un brigadier de police vient d'être placé sous mandat de dépôt par le parquet près le tribunal de première instance d'Oran. Son compagnon, un inspecteur de police, a, quant à lui, bénéficié d'une citation directe. Les deux policiers, exerçant dans la 22e sûreté urbaine de Haï ES Sabah, sont poursuivis d'abus de pouvoir. Leur affaire a été déclenchée suite à une plainte déposée par un commerçant, dans laquelle il a dénoncé les deux policiers leur reprochant d'exercer leur pouvoir en vue de bénéficier auprès de la victime de certaines prestations. Selon les premiers éléments de l'enquête, les deux policiers s'étaient fait filmer à l'aide du portable de la victime en train d'exercer du chantage sur le commerçant. La corruption, abus d'influence et l'abus de pouvoir ont pris des proportions importantes dans les institutions, en particulier à l'ouest du pays. Plusieurs de ces dernières, dont principalement les APC ne sont pas épargnées. A Mostaganem, quatre maires de quatre municipalités ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour de graves délits. La wilaya d'Oran n'est pas en reste. En mettant à exécution l'article 32 du Code communal, trois maires ont été éjectés de leur fauteuil. Cela a eu lieu en l'espace de deux mois seulement. Il s'agit des maires des communes d'El Karma, de Aïn Turck, Bousfer, El Ançor. La gestion défaillante de ces présidents d'APC a été à l'origine de plusieurs scandales qui continuent à faire l'objet d'investigations. Ainsi, le maire de la commune de Aïn Ançor qui vient d'être suspendu par la wilaya d'Oran serait impliqué dans une affaire de dilapidation de foncier et usage de faux. La justice s'est saisie de l'affaire. Les services de la direction de la réglementation de la wilaya d'Oran n'ont rien trouvé de mieux à faire que de mettre fin à son exercice en le suspendant, le temps que les services judiciaires puissent trancher sur son cas. Une telle décision, émanant de l'administration locale a été appliquée contre les trois maires relevés de leurs fonctions pour les mêmes motifs, en l'occurrence détournement et dilapidation de terrains d'assiette urbanisables. Tout comme on l'exprime dans le jargon local, tout objet monnayable peut être vendu. Ainsi, selon des informations- non encore vérifiées, le maire de Bousfer aurait été poursuivi pour vente illicite de 44 lots de terrain, dont 14 lots sont situés dans des zones militaires, qui ont été fractionnés en plusieurs lots de terrain d'une superficie allant de 200 m2 à 380 m2.. Le maire de Aïn Turck est, quant à lui, accusé de transactions douteuses axées autour des achats de matériels à partir d'un magasin dont le propriétaire n'est autre que l'un de ses proches.