La pneumonie était et continue, même en 2013, d'être la cause majeure de décès d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. Selon les statistiques de l'OMS, cette infection dite "tueur silencieux" est à l'origine de la mort de 1,2 million d'enfants de moins de 5 ans dans le monde. Concernant l'Algérie, plus de 3 100 enfants de moins de 3 ans sont décédés, en 2010, suite à une pneumonie. Cette situation chiffrée a été présentée, avant hier, par la Société algérienne de pédiatrie (SAP) et la Société algérienne de microbiologie clinique (Samic), à l'occasion de la Journée mondiale de la pneumonie. Une manifestation scientifique a réuni des experts en microbiologie et autres spécialistes des infections respiratoires pour débattre des traitements à prescrire et les comportements à adopter en présence du pneumocoque, l'agent microbien principal de la méningite bactérienne et de la pneumonie. Les animateurs de ce rendez-vous scientifique ont tenté, à travers cette tribune, d'envoyer des signaux en direction des pouvoirs publics, en relevant que les chiffres concernant l'Algérie sont réellement inquiétants. Ils ont insisté sur le fait que la solution efficace dans ces cas demeure la prévention. Les participants ont insisté alors sur la révision du calendrier national de vaccination pour permettre l'introduction du vaccin anti-pneumococcique dans le Programme élargi de vaccination (PEV), dans le cadre de la prévention des maladies infectieuses évitables par la vaccination. Rappelons, enfin, qu'un comité technique a été installé du temps du ministre de la Santé, professeur Abdelaziz Ziari, pour étudier les possibilités de réaménagement du calendrier vaccinal. Depuis l'arrivée d'Abdelmalek Boudiaf, rien n'a filtré sur les activités formelles du comité. L'on se demande si ce comité est toujours en place. H. H. Nom Adresse email