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Barrage de Beni Haroun (Mila)
Les facteurs de pollution se multiplient
Publié dans Liberté le 18 - 11 - 2013

La prolifération des algues, les rejets de la station d'épuration voisine et l'amoncellement d'ordures de différentes sortes menacent sérieusement la qualité des eaux du barrage.
Le lac du barrage de Beni Haroun, qui renferme une importante faune lacustre, ne cesse de faire l'objet d'agressions de la part des riverains, ce qui n'est pas sans conséquences sur la vie aquatique et la flore de la région. Des dizaines de poissons, notamment des carpes, ont été asphyxiées par le manque d'oxygène, cette semaine, dans la partie sud du lac, à la lisière de la forêt de Médious, à environ cinq kilomètres au nord de la ville de Mila. En effet, il était loisible de constater vendredi la mort de plusieurs dizaines de jeunes carpes dans la partie sud du barrage. Les poissons en état de décomposition avancée flottaient à la surface de l'eau ou gisaient sur les rives, dégageant des odeurs incommodantes. Des carcasses d'oiseaux aquatiques ont été également retrouvées à l'intérieur du bois et dans les buissons le long des berges du lac. L'eau du barrage était, dans ce coin, imprégnée d'une matière verdâtre, d'origine pétrolière selon toute vraisemblance. Mais selon le directeur de l'antenne de pêche continentale, Ahmed Bendjadou, que nous avons joint au téléphone, la mort de ces jeunes poissons n'est pas causée par un facteur de pollution, mais par la prolifération des algues. "Vous savez que les rejets de la station d'épuration de Mila sont déversés dans la partie sud du lac. Plus la matière organique augmente dans l'eau, plus les algues prolifèrent. Et quand il y a augmentation de la masse des algues, le volume d'oxygène diminue dans l'eau, ce qui provoque l'asphyxie des poissons", explique M. Bendjadou. Par ailleurs, les autorités municipales dans la commune de Sidi Merouane, limitrophe du barrage, s'attellent, ces derniers jours, à l'édification d'un dépotoir sauvage dans l'agglomération de Zaouia, à l'ouest de la commune, pas loin de la rive du lac, faisant fi de toutes les considérations écologiques et ignorant les risques qui menacent l'écosystème du barrage de Beni Haroun. "Ne pouvant s'acquitter des droits de rejets de ses ordures au centre d'enfouissement technique (CET) de Mila, l'APC envisage de créer son propre dépotoir à Zaouia, sur la rive du barrage", nous dira un élu local. Soulignons que ce prétendu projet ne cesse de provoquer l'ire des riverains qui le considèrent déjà comme une grave atteinte à l'eau du barrage et, par conséquent, à la santé publique, car, comme chacun le sait, les populations de la région, comme celles de nombreuses autres régions de l'est du pays, s'abreuvent depuis le barrage de Beni Haroun.
K B
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