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Après le verdict du Conseil d'Etat
FLN : comment les redresseurs comptent rebondir
Publié dans Liberté le 25 - 11 - 2013

Ils envisagent de saisir la justice pour contester, dans le fond, la réunion du CC du 29 août et les décisions qui en ont découlé, notamment l'intronisation de Saâdani au poste de secrétaire général.
La décision rendue, jeudi, par le Conseil d'Etat, validant la réunion du comité central du FLN, tenue le 29 août, n'est pas une défaite juridique pour les redresseurs. Elle les encourage davantage à aller de l'avant et à "imposer la légalité au sein du parti". Pour Abderrahmane Belayat, "on ne peut émettre le moindre commentaire sur la décision de la justice à laquelle je voue un respect religieux", mais, en revanche, "chacun à une façon d'interpréter ses droits".
Il a précisé, à ce propos, que contrairement à eux, "ce sont ceux qui ont tenu la réunion du 29 août qui n'ont pas respecté la justice, parce qu'il y avait une décision du Conseil d'Etat qui l'interdisait". M. Belayat considère que la réunion du comité central reste toujours illégale. "Elle n'a pas été autorisée, et pour qu'un résultat soit valide, il fallait qu'il remplisse des conditions", a-t-il dit. Ces conditions se résument, selon lui, à la présence d'un huissier, ce qui n'a pas été respecté par l'équipe de Saâdani lors de la tenue de la réunion du 29 août. M. Belayat explique que seul un huissier est habilité à émettre un avis sur le respect ou non de la procédure, comme le quorum, le nombre de présents ou de votants... "Dans le cas de la réunion du 29 août, un huissier ne peut pas l'attester, sinon, c'est tout le corps judicaire qui a fauté", a-t-il argumenté. Il a ajouté que "ni le ministère de l'Intérieur, à qui les résultats doivent être déclarés, ni la justice ne peuvent dire que Saâdani est élu légalement", et "s'il est élu réellement par le CC, il doit le prouver". "Nous avons remarqué la présence d'étrangers au CC pour remplir la salle et voter", a-t-il révélé. Une illégalité de plus que les redresseurs comptent exploiter pour invalider cette réunion et, de fait, ses décisions pour revenir à la légalité. "Du moment que Saâdani n'a pas la qualité de SG, toute chose qu'il a faite ne peut pas être légale", a-t-il estimé. Même le retard accusé par la justice pour rendre son verdict concernant la réunion du 29 août, les redresseurs le considèrent comme un atout.
Ainsi, M. Belayat estime que "si la justice va encore prendre du temps pour juger cette affaire, cela montre que rien n'est tranché au FLN et qu'il n'y a ni SG ni nouveau bureau politique".
Un probable retard n'est pas uniquement "une reconnaissance" du problème au sein de l'ex-parti unique, mais il permettra, ajoute M. Belayat, à son équipe "de convaincre encore des membres du CC pour que, eux, règlent la question, en ayant une majorité confortable pour réunir le CC et élire un SG". "Ils ne peuvent pas aller loin et ils ne peuvent pas nous décourager", a-t-il dit. Et d'ajouter : "Nous nous réunissons quotidiennement. Nous allons voir d'autres avocats pour plaider avec nous pour le respect des droits de l'Homme et ceux des associations." Pour Belayat, fermer les yeux sur ce qui se passe au FLN "est une manière d'accepter que le parti subisse ces agissements à l'infini". "C'est accepter aussi qu'on ne pourra plus revendiquer les statuts et la loi organique", a-t-il averti. "Si au FLN on l'admet, que se passera-t-il dans d'autres partis ?", s'est-il interrogé avant de répondre que "cela va encourager les tendances de type Saâdani à se reproduire dans d'autres formations et dans toutes les associations de la société civile". Ce qui donnera "une mauvaise image de l'Algérie et une blessure mortelle pour un système politique pluraliste et démocratique", prédit-il. "Ceux qui sont au BP sont dans une situation qui n'est pas une gloire", a-t-il estimé, et de souligner : "Le FLN est un parti blessé et on croit soutenir un candidat à la présidentielle." "Le soutien à Bouteflika du 29 août ou du 16 novembre, c'est un soutien à la sauvette", a-t-il jugé, avant de rappeler que "le soutien à Bouteflika est naturel chez nous", puisqu'il "est président du parti". Mais en revanche, il ne veut pas aller vite en besogne, puisqu'il conditionne ce soutien à une décision du comité central, et aussi de dire "qu'il est malade".
Sur ce point, M. Belayat n'y va avec le dos de la cuillère pour dire que "c'est aux médecins de dire s'il peut gérer les affaires du pays dans le certificat médical qu'il va déposer au Conseil constitutionnel". La présidence de la République nécessite "un personnage qui doit avoir toutes ses capacités, et je ne crois pas qu'un médecin, même le plus fraîchement diplômé, puisse se permettre de faire quelque chose contraire au serment d'Hippocrate", a-t-il ajouté, avant de préciser que "cela ne veut pas dire qu'on est contre le Président, mais, selon les textes, le soutien à Bouteflika n'a pas été prononcé".
Toujours à propos des présidentielles, M. Belayat considère que "Saâdani ne met pas le parti en ordre de bataille", mais "il le divise". "La réunion du 29 août a créé les conditions de division du parti qui risque de se disperser au sommet et à la base", a-t-il averti, avant d'appeler à sanctuariser le parti avec des dispositions statutaires qui empêcheraient "un rapt et un piratage du FLN, ainsi que sa déformation et sa dénaturation".
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