La commission de discipline de la Ligue régionale centre de football, présidée par M. Bouguerra, a tenu sa réunion hebdomadaire, mercredi dernier, et a traité toutes les affaires disciplinaires des clubs de la régionale, dont l'affaire qui a défrayé la chronique la semaine passée au stade Takedjrad de Bordj Ménaïel lors du match JSBM-CRT comptant pour la 9e journée du championnat de Régionale II, groupe A. Cette rencontre disputée le 22 novembre n'a pas été jusqu'à son terme, en raison de l'agression dont a été victime le jeune arbitre, Magri. "À la 40' de jeu, alors que le score était de 1 à 0 en faveur de la JSBM, l'arbitre, ce jour-là, a accordé un coup franc en faveur de l'équipe du CRT à la suite d'une faute commise par un joueur de la JSBM qui a écopé d'un avertissement. Chaouchi Ali, en sa qualité de capitaine d'équipe, a contesté la décision, l'arbitre lui a infligé un avertissement pour contestation de décision, mais ce dernier, mécontent, a insulté l'arbitre qui lui a infligé un carton rouge synonyme d'expulsion", mentionne le communiqué de la LRCF dont Liberté détient une copie. Et d'ajouter qu'"en réaction à cet état de fait, le joueur Chaouchi Ali a agressé l'arbitre directeur d'un coup de poing au visage. À la suite de cette agression, l'arbitre directeur, se trouvant en incapacité morale et physique, a arrêté la partie conformément aux directives prescrites par la loi V de l'International Board Fifa. L'arbitre directeur a appuyé son rapport complémentaire sur son agression par un certificat médical dûment délivré par un médecin légiste. La sanction du match à huis clos n'a pas été respectée par la présence de plusieurs personnes non structurées se trouvant sur le terrain, empêchant les arbitres pendant 2 heures de rejoindre les vestiaires et 2 heures supplémentaires, soit à 19h, pour quitter le stade sous escorte policière jusqu'à la ville des Issers". Faouzi Chaouchi, l'ex-gardien du MCA, frère du joueur agresseur, était dans les tribunes, et a envahi l'enceinte pour menacer avec force et véhémence les arbitres qui l'ont d'ailleurs signalé dans leurs trois rapports complémentaires. À cet effet, après lecture de la feuille de match, des rapports complémentaires des arbitres et l'audition des dirigeants du CSA/JS Bordj Ménaïel, ainsi que l'arrêt de la partie consécutif à une agression de l'arbitre directeur par le joueur de l'équipe de la JS Bordj Ménaïel, Chaouchi Ali, la commission a décidé de suspendre ce dernier pour une durée de deux ans ferme et lui a infligé une amende de 10 000 DA (agression envers arbitre sans lésion corporelle. En sus, match perdu par pénalité à la JS Bordj Ménaïel pour en attribuer le gain au CR Thameur, et enfin, deux matches de suspension du terrain à huis clos et 15 000 DA d'amende au club JS Bordj Ménaïel (récidiviste – art 47 – paragraphe 3 – alinéa 2). Cette sanction est la même que celle de son frère Faouzi Chaouchi, suspendu lui aussi pour deux années à la suite des incidents qui ont émaillé la finale de la Coupe d'Algérie en mai dernier. Décidemment, la malédiction s'abat sur la famille Chaouchi. Reste à savoir maintenant ce que feront la LFP et la FAF devant les agissements de Faouzi Chaouchi, de surcroît signalés sur des rapports d'officiels ? La LFP va-t-elle s'autosaisir de cette affaire ou va-t-elle encore une fois adopter la politique de l'autruche ? R. A. Nom Adresse email