Vendredi prochain lors du tirage au sort de la Coupe du monde, l'Algérie connaîtra ses adversaires pour le premier tour. Les spéculations vont bon train et chacun y va, bien entendu, de sa préférence. Le Magic national, le capitaine Bougherra, se verrait bien confronté au grand Brésil, chez lui à Rio, dans un rendez vous historique, le second de l'histoire d'un Mondial, après celui, mémorable, de 1986 au Mexique. D'autres, plus réalistes, préfèrent une bonne équipe européenne, genre Angleterre, histoire de rééditer la performance de 2010. Mais au-delà des pronostics, une chose est en revanche sûre : les Verts auront affaire à au moins deux grosses cylindrées du fait de leur classement dans le chapeau 3. C'est dire que le voyage au Brésil sera, en tout état de cause, parsemé d'embûches. De risques aussi. L'été sera chaud, mais n'est-ce pas le fait d'y être, au milieu du gotha mondial, dans le berceau mythique du football, est déjà un exploit pour un football algérien sans base productive et encore moins de politique claire. Cependant, pour le coach national, Vahid Halilhodzic, peu importe en fait les adversaires, il faudra, de toutes les façons, être autrement plus costaud pour espérer récolter quelque chose dans le légendaire Maracana. Le problème est ailleurs, ou plutôt à l'intérieur de la maison pas du tout en verre des Verts. De quoi s'agit-il en fait ? Eh bien, les nuits blanches de Halilhodzic ont pour noms Mesbah, Lacen, Djebbour, Medjani... des joueurs qui passent leur temps à chauffer le banc en club et qui aspirent à jouer le Mondial. Seulement voilà, dans la tête du très pragmatique Halilhodzic, ça ne passe pas ! Alors, martèle-t-il à satiété, les gars doivent se bouger pour changer d'air et surtout dénicher du temps de jeu. Sinon, ils peuvent toujours aller au Brésil, mais pour la plage de Copacabana ! S . L. Nom Adresse email