Mohamed Raouraoua a fait un tour d'horizon sur tout ce qui touche au football national. Il n'a rien laissé au hasard sauf qu'il s'est hasardé à placer très haut la barre des objectifs de l'équipe nationale. Tellement haut qu'il voit les Verts en demi-finale de la CAN-2013 et au deuxième tour du mondial brésilien. El-Hadj Raouraoua est certainement piqué par une étrange mouche pour «griller» la phase qualificative au mondial-2014, entamée par une défaite face au Mali à Ouagadougou. Le billet de Rio est-il dans la poche du président de la FAF ou est-il à ce point sûr qu'il accompagnera l'équipe nationale à Copacabana, cette magnifique baie où la baignade est si magique qu'elle donne des illusions à si El-Hadj. Mais à Rio, les illusions et les désillusions font bon ménage comme la paradisiaque Copacabana et les hideux favelas. Mais tout de même, ce n'est qu'un vœu parmi tant d'autres en cette fin d'année 2012. C'est même permis d'en faire mais au point d'en demander la lune car le mondial est d'un tout autre calibre pour se permettre un tel vœu. Même pieu comme c'est le cas des vœux des années précédentes. En plus, il en a fait un autre mais cette fois-ci, il s'est embourbé dans les vieux ghettos de Soweto, à Johannesburg, qui ressemblent étrangement aux Favelas brésiliens. En Afrique du Sud, Raouraoua n'en rêve pas moins que d'une présence dans le dernier carré. Le minimum exigé pour Halilhodzic, bien plus pragmatique que son chef de la FAF. Au Brésil comme en Afrique du Sud, si El-Hadj risque de se réveiller avec une terrible gueule de bois qui le ramène sur terre. Là où le football est devenu un souk et où la réalité ne fait pas bon ménage avec les rêves ni avec les ambitions démesurées. Cela dit, on ne peut que souhaiter bon vent à l'équipe nationale sans pour autant trop rêver car sur le terrain, l‘onirisme, aussi fou soit-il, n'a pas de place. Les objectifs n'étant jamais une science exacte, comme le football d'ailleurs.