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Indice de perception de la corruption 2013 de Transparency International
L'Algérie classée à la 94e place sur 177 pays
Publié dans Liberté le 04 - 12 - 2013

L'ONG internationale de lutte contre la corruption dans le monde, Transparency International (TI), a rendu public hier son Indice de perception de la corruption (IPC) pour l'année 2013. À l'image des précédents rapports, l'Algérie obtient, encore une fois, la très mauvaise note de 36 sur 100 (34 sur 100 en 2012).
Notre pays est classé au 94e rang sur un total de 177 pays (105e place en 2012 sur 186 pays). Dans le groupe des pays arabes, l'Algérie occupe la 10e position sur 18 pays notés et, en Afrique, elle est à la 24e place (sur 54 pays).
L'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) indique dans un communiqué que le maintien "de l'Algérie dans le bas de ce classement international, toujours avec un très mauvais score, confirme les résultats des autres enquêtes où l'Algérie est en queue de peloton : compétitivité, climat des affaires, liberté de la presse, bonne gouvernance, droits de l'homme, Ntic dont l'accès à Internet, etc." Pour l'AACC, "l'IPC 2013 pour l'Algérie est le résultat non seulement de l'absence de volonté politique à lutter contre la corruption, mais, plus grave encore, il confirme que la corruption — petite et grande dans notre pays — est un instrument du pouvoir et de pouvoir pour se maintenir en place quel qu'en soit le prix, tout en favorisant une totale impunité pour les puissants et en écrasant tout contre-pouvoir au sein de la société". L'AACC estime que "les conséquences des grandes affaires de corruption internationale où l'Algérie est impliquée avec des pays et des multinationales complices, notamment avec le Canada (SNC Lavalin), la Chine (autoroute Est-Ouest) et l'Italie (Sonatrach), ENI et Saïpem, sont désastreuses pour l'image de ces pays et leur mauvais résultat le confirme dans l'IPC 2013 (même si le Canada obtient une note trop élevée par rapport à l'explosion des grandes affaires qu'a connue ce pays ces deux dernières années)". Djilali Hadjadj, porte-parole de l'AACC, relève que "l'Algérie n'a pas de relations économiques avec les 10 pays les mieux classés de l'IPC", soulignant que les résultats de l'IPC 2013 montrent que "la grande corruption dans les transactions commerciales internationales prend des proportions de plus en plus inquiétantes". L'AACC écrit que "l'Algérie est devenue un ‘acteur' important de ce type de corruption", s'interrogeant "pourquoi deux pays parmi les principaux fournisseurs et clients de l'Algérie, qui n'obtiennent pas un bon classement dans l'IPC 2013 — l'Allemagne et le Japon (membres du G 8) n'ont toujours pas ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption". L'AACC rappelle aussi que "les relations économiques et commerciales de l'Algérie avec les 10 pays en tête de ce classement, donc les ‘moins corrompus', à savoir le Danemark, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Suède, l'Islande, les Pays-Bas, la Suisse, la Norvège et l'Australie, ne représentent même pas 1% de ses importations". Selon l'AACC, l'Algérie a fait l'objet de 6 enquêtes et études d'organisations internationales indépendantes, enquêtes qui convergent toutes vers les mêmes résultats. Plus des deux tiers des 177 pays étudiés dans le cadre de l'indice 2013 obtiennent une note inférieure à 50, sur une échelle allant de 0 (pays perçu comme étant extrêmement corrompu) à 100 (pays perçu comme étant très peu corrompu). "L'Indice de perception de la corruption 2013 démontre que tous les pays sont encore confrontés aux risques de corruption à tous les niveaux de l'administration, qu'il s'agisse de l'octroi de permis à l'échelle locale que de l'application des lois et des règlements", a déclaré Huguette Labelle, présidente de Transparency International. L'Indice de perception de la corruption s'appuie sur l'opinion d'experts concernant la corruption dans le secteur public. L'accès aux documents administratifs et l'encadrement du comportement des élus sont des éléments déterminants pour l'obtention d'un bon score. À l'inverse, l'incapacité de l'administration à rendre des comptes aux citoyens et l'inefficacité des institutions publiques sont perçues comme des facteurs négatifs.
M. R.
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