La ville de Batna accueillera tout au long de cette manifestation 11 wilayas qui présenteront des pièces théâtrales en compétition. La soirée d'inauguration a été marquée par la première représentation théâtrale en compétition : Assadal Nwawal (le bourreau des mots) de Friedrich Dorimate, mise en scène par Bouzid Chouki. La ville de Batna, la capitale des Aurès, s'est embellie de mille couleurs pour accueillir cette cinquième édition du Festival du théâtre amazigh. Au centre-ville et dans la périphérie, des banderoles et pancartes en trois langues (arabe, français et tamazight) ont été installées, tantôt avec des leitmotive du festival, tantôt pour souhaiter la bienvenue aux invités. Mais aussi pour afficher le programme du festival qui se déroulera du 10 au 18 décembre, chose que les citoyens ont beaucoup apprécié. L'effort de communication et d'information a eu sa part de lion. À cette occasion, 11 wilayas prennent part à ce rendez-vous du quatrième art, notamment, le théâtre des travailleurs de la ville d'Oran ou encore le Théâtre régional d'Annaba, qui font leur première apparition lors de ce festival, sachant que les deux régions ne sont pas considérées comme zones berbérophones. À ce sujet, les organisateurs et participants estiment que la langue ou la maîtrise de la langue ne constitue aucunement un frein, et cette participation le confirme. Au total, 18 troupes se donneront la réplique durant une semaine, les spectacles auront lieu à la salle de spectacles de la Maison de la culture de Batna et au Théâtre régional de la ville. Entre autres, 6 daïras, en l'occurrence, El-Madher, N'gaous, Seriana, Aïn Yagout, Aïn Touta et Tazoult, accueilleront des troupes qui se produiront dans différentes salles de ces villes. Les initiateurs du festival ont souhaité une plus large diffusion des spectacles, mais le manque de salles a freiné leur ambition. En plus des nouveaux participants, des habitués du rendez-vous du quatrième art seront présents tout au long de cette manifestation, en l'occurrence le Théâtre régional de Béjaïa, des associations et coopératives de Tizi Ouzou, le Centre culturel de Ghardaïa et l'entrée en lisse de plusieurs associations de Tamanrasset, Oum El-Bouaghi, Aïn Touta et Adrar. La participation du Théâtre national algérien rehausse en expérience ce festival, elle confirme le cachet national de cette rencontre qui se veut un retour aux sources, où le père des arts s'exprime dans la langue de Massinissa. Cette participation veut aussi donner un cachet universel à ce rendez-vous qui ambitionne une plus grande mesure maghrébine et peut-être même méditerranéenne. Plusieurs pays du bassin méditerranéen utilisent encore la langue amazighe, l'ambition peut devenir réalité comme lors de la première édition de ce festival. Pour cette cinquième édition, les améliorations sont palpables, il s'agit d'un peu de volonté, nous disent les participants qui souhaitent une plus grande dimension à l'évènement. L'ouverture officielle du Festival culturel national du théâtre amazigh a eu lieu au Théâtre régional de Batna. C'est en présence de toute la famille culturelle de la wilaya de Batna, le représentent du ministère de la Culture et des autorités locales que le coup de starter à été donné par M. Yahiaoui, le directeur du Théâtre régional de Batna. L'ouverture s'est poursuivie avec un mini show, des comédiens, chanteurs, danseuses et danseurs venus des quatre coins du pays ont pris part à ce spectacle avant de céder la place à la première présentation théâtrale en compétition : Assadal Nwawal (le bourreau des mots) de Friedrich Dorimate, mise en scène par Bouzid Chouki. R H Nom Adresse email